
Après les entreprises, les sociétés de location longue durée ciblent les particuliers. En 2015, 33 % des ménages ont adopté le financement locatif pour leur véhicule, permettant une croissance de 44 % de ce type de solution dans un contexte de stagnation du crédit classique.
La propriété d’une voiture perd progressivement de son attrait auprès des particuliers, qui lui préfèrent désormais la location avec option d’achat ou leasing, disponible auprès de la plupart des concessionnaires.
Désormais, les constructeurs automobiles communiquent autant sur le design et les performances de leurs modèles que sur leur loyer dans le cadre d’un contrat de LOA pour séduire le public.
Outre la flexibilité de ce type de solution, l’ajout de multiples services annexes séduit : entretien et réparation, remplacement des pneumatiques, dépannage et assistance sont quelques-unes des prestations dont bénéficient les entreprises et qui pourraient être proposées aux particuliers.
L’engouement pour la location aux particuliers représente une opportunité pour les loueurs, mais également un risque sur la question de la solvabilité. Par ailleurs, ils doivent définir l’état standard de restitution d’un véhicule en fonction du kilométrage convenu.
Malgré les contraintes, les sociétés spécialisées ne vont pas manquer l’occasion de tirer profit du marché français en pleine expansion. C’est le cas de LeasePlan, leader mondial du secteur, sur le point de lancer son offre de location longue durée ou LLD à la fois sur son site et à travers son réseau de distributeurs.
Arval, la filiale du groupe BNP Paribas, va également tester sa formule de LOA pour 49 mois ou 40 000 km. Elle sera accessible sans apport ni condition de reprise, mais comprendra l’entretien, l’assistance et la garantie.
De son côté, ALD Automotive, le loueur de la Société Générale, s’oriente vers une véritable offre de LLD « low cost » avec une tarification basée sur le nombre exact de kilomètres parcourus, inspirée des abonnements téléphoniques. Le kilométrage sera très limité, mais les conducteurs peuvent racheter des kilomètres à la demande sans modification du contrat de base.
Le choix des solutions sera donc large pour les utilisateurs, à condition que les constructeurs se laissent convaincre par les stratégies commerciales des loueurs.