Avantages et inconvénients des modes de financement de véhicules professionnels

Avantages et inconvenients du financement de vehicules professionnels

Pour le financement de véhicules professionnels, les entreprises disposent de multiples options, entre la location, l’achat ou les indemnités kilométriques. Voici quelques pistes pour faire le meilleur choix.

L’acquisition

Pour une détention de plus de 4-5 ans, l’acquisition est recommandée. Elle convient aussi aux petites entreprises et artisans qui peuvent facilement vendre le véhicule en cas de coup dur au lieu de payer des frais de sortie anticipée d’une LLD.

Les principaux désavantages sont le déboursement immédiat et en une fois du prix, l’impossibilité de changer de véhicule à loisir pour bénéficier des dernières technologies. Enfin, acheter implique de revendre, à un prix parfois bradé, surtout pour des véhicules aux équipements très spécifiques et des véhicules électriques.

La LLD

En progression de 6,5 % en 2015 chez les loueurs, la location longue durée représente 61 % des nouvelles immatriculations dans les flottes d’entreprise, surtout les grands comptes. Simple, elle permet un décaissement progressif, préservant la capacité d’investissement de l’entreprise et lui évitant les contraintes de la revente.

Souple, elle peut varier de 24 à 60 mois pour tous les kilométrages à partir de 10 000 km par an et s’adapte en cours de contrat. Pour minimiser le travail de gestion en interne et avoir un maximum de visibilité, de nombreuses prestations peuvent être intégrées : entretien, pneumatiques, assurance, assistance, véhicule de remplacement, carte carburant, etc. Son inconvénient majeur est le niveau des frais de restitution, surtout en cas de dégradations.

Le crédit-bail

Pour les véhicules risquant de fortes dégradations (fourgons, utilitaires de chantiers), le crédit-bail leur offre une seconde vie en permettant leur rachat par l’entreprise au terme de la location. La valeur de reprise peut être minimisée (1 % de la valeur) par des mensualités élevées. Ou à l’inverse, pour alléger les charges mensuelles, la VR peut être augmentée, ou un premier versement de 20 % au maximum de la valeur du véhicule est effectué. Il faut néanmoins gérer la future revente.

Le remboursement des indemnités kilométriques

Pour le dirigeant, un collaborateur à l’essai ou des déplacements professionnels limités (moins de 10 000 km par an), rembourser les indemnités kilométriques est une solution simple, le propriétaire ayant l’entière responsabilité du véhicule. L’inconvénient est l’impossibilité de choisir les véhicules, ce qui peut nuire à l’image de marque de l’entreprise. Elle ne convient plus au-delà de 15 000 km par an, la TVS étant due.

Choisir le mode de financement

La trésorerie est le critère-clé, l’achat impliquant la mobilisation de fonds ou la réduction de la capacité d’emprunt si l’entreprise recours au financement vehicule professionnel. Pour préserver les liquidités ou les affecter à des investissements dans des outils de production, la LOA ou la LLD sont préférables. À moins que l’objectif soit d’augmenter l’actif du bilan, notamment pour les sociétés de services, rendant l’achat plus pertinent, même si les véhicules se déprécient rapidement.

Le kilométrage annuel est également important. Au-delà de 20 000 km à 30 000 km annuels, la LLD est la plus économique. En deçà de 5 000 km à 10 000 km par an, le système des indemnités kilométriques réduit le poids des coûts fixes.

Enfin, les ressources affectées à la gestion du parc automobile sont déterminantes, surtout en cas d’acquisition.

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