Depuis son arrivée sur le marché français en 2009, le financement participatif a permis la réalisation d’un grand nombre de projets. Depuis, la plateforme Kiss Kiss Bank Bank (KKBB) s’est imposée comme le leader de ce secteur dans l’Hexagone. L’un de ses fondateurs, Vincent Ricordeau, revient sur les évolutions du crowdfunding.
Les temps sont durs pour les banques participatives au Maroc. Alors qu’elles attendent toujours la mise en place de l’assurance « Takaful », elles accumulent les pertes sur les crédits octroyés. Par ailleurs, le manque d’informations conduit les clients à considérer ces établissements comme de simples sociétés de financement et non comme des banques au sens strict du terme.
Ces dernières années, l’essor du financement participatif n’est plus à discuter. Mais comme toutes les activités, le parcours de ce système est parsemé d’embûche conduisant certains acteurs du domaine à se retrouver face à des difficultés fortement pénalisant. C’est d’ailleurs la raison incitant ces derniers à adopter certaines mesures afin de s’en prémunir.
Rentable depuis près de trois ans, Tudigo aspire actuellement à un plus grand destin afin de développer encore plus ses activités. En effet, cette plateforme de financement participatif dispose désormais des atouts financiers nécessaires pour y parvenir, grâce à une importante levée de fonds effectuée récemment auprès de différents investisseurs de sa communauté.
Le financement participatif suscite un véritable engouement chez les Marocains selon les dernières statistiques monétaires publiées par Bank Al-Maghrib. Par rapport à son niveau en fin 2018, les encours pour les trois premiers mois de 2019 affichent une croissance de 24,5 %, à 5,71 milliards de dirhams. L’essentiel de cette somme a été alloué à l’immobilier.