En France, la taille du marché du financement participatif est toujours restreinte. Elle ne permet pas encore aux plateformes d’optimiser leur rentabilité. Raison pour laquelle ces dernières envisagent d’étendre leurs activités au-delà des frontières. Mettre en place une collecte transnationale relève pourtant du parcours du combattant, même au cœur de l’Europe. Pour cause : la diversité des réglementations nationales constitue un réel obstacle.
La Banque Postale se prépare à lancer « Ma French Bank », sa banque mobile. Malgré son arrivée tardive sur un secteur qui compte déjà plusieurs acteurs, la filiale de La Poste affiche sa confiance. À la volonté de faciliter le quotidien des utilisateurs s’ajoute la dimension solidaire. Son offre comprendra ainsi un service de financement participatif.
Pour trouver les fonds nécessaires pour le développement de leurs activités, les SARL et les sociétés par actions ont désormais la possibilité d’émettre des minibons. Depuis 2016, ce mode de financement a déjà séduit de nombreux dirigeants. Zoom sur cette opération financière innovante à travers le cas du spécialiste de l’inspection et de la surveillance aérienne par drones et avions, Air Marine. Dernièrement, cette société a émis pour 250 000 euros en minibons sur une plateforme de crowdfunding.
Le financement participatif couvre désormais de nombreux secteurs d’activité. Récemment, il a investi la filière agricole. Investissements, dons, prêts… ceux qui évoluent dans l’agriculture peuvent tirer profit de toutes les formes de crowdfunding, la multiplication des plateformes spécialisées aidant, pour ne citer que Blue Bees, Agrilend ou encore Miimosa.