Le travail en demi-groupe peut être une alternative au télétravail pour empêcher un cas de Covid de devenir un foyer épidémique

femme en vidéo conférence

Le travail en demi-groupe peut être une alternative au télétravail. Du moins, dans la mesure où le niveau de circulation du virus est encore limitée selon les différents organismes de recherche à la source de ce constat en prenant l’initiative de trouver une solution pour empêcher un cas de Covid de devenir un foyer épidémique dans une communauté.

Depuis l’apparition du coronavirus, le télétravail se présente comme une assurance professionnelle permettant aux salariés de se mettre à l’abri des risques de contamination tout en garantissant la continuité de leurs activités. Une stratégie plutôt efficace selon les analystes qui sont bien nombreux à se demander s’il est possible d’adopter d’autres parades pour éviter la propagation épidémique dans une communauté à partir d’un premier cas positif.

Ce serait bien le cas pour les différents organismes de recherche à l’instar du CNRS, de l’INRIA ou encore de l’Université de Paris qui ont concentré leurs études sur le sujet. L’initiative leur permettant de découvrir que le travail en demi-groupe est une option envisageable à un certain niveau de circulation du Covid.

Quatre stratégies étudiées

Dans le cadre de leurs études, ces organismes de recherche ont concentré leur regard sur une classe préparatoire dans un lycée, une école primaire et une entreprise en adoptant une méthode qui consiste à :

Simul

er les interactions entre les individus et le comportement du virus Sars-CoV-2, avec l’existence de superpropagateurs, qui peuvent contaminer beaucoup plus de personnes que la moyenne s’ils sont infectés, ainsi que la possibilité d’être contagieux avant l’apparition des symptômes.

Pour l’atteinte de leur objectif, ces chercheurs ont exploré différentes stratégies. Quatre pour être plus précis :

  • La rotation hebdomadaire ;
  • La rotation quotidienne ;
  • L’alternance hebdomadaire ;
  • L’alternance quotidienne.

En ce qui concerne la méthode de la rotation consiste à diviser les élèves ou les salariés en deux groupes. L’objectif, faire en sorte que l’un d’eux puisse aller en classe ou au bureau en laissant l’autre à la maison en précisant que le rôle est destiné à s’inverser.

Quant à l’alternance, le but est de maintenir la cohésion entre les employés et les élèves en permettant à tous d’aller à la fois en lieu de travail et en classe ou de rester à la maison pendant une journée ou une semaine.

Le travail en demi-groupe pourrait faire l’affaire

À travers ces investigations, ces experts ont découvert que le travail en demi-groupe pourrait faire l’affaire pour :

Enrayer une propagation épidémique dans une communauté à partir d’un premier cas positif.

Inutile ainsi de préciser que les résultats sont plutôt positifs étant donné le taux de contamination qui, en l’absence de ces mesures est élevé à 27,3%, est descendu à :

  • 17,3% avec une alternance quotidienne ;
  • 16,6% avec une alternance hebdomadaire ;
  • 12,3% avec une rotation hebdomadaire ;
  • 12% avec une rotation hebdomadaire.

De quoi permettre aux auteurs de ces études de conclure que :

Ce système hybride a été mis en place dans une partie des collèges et lycées français pendant la précédente année scolaire et pourrait faire son retour si la situation sanitaire se dégrade, même si pour l’heure, la rentrée est prévue en présentiel pour tous les élèves.

Et de préciser que ces résultats sont uniquement viables qu’avec un taux de contamination compris entre 1 et 1,38 en faisant valoir qu’à partir de 1,7 :

Aucune de ces stratégies, hormis le distanciel à temps plein, ne suffit à empêcher l’émergence d’un foyer épidémique.
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