Une réforme du PPR permettra aux PME de trouver une alternative aux prêts bancaires selon la CPME

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La réforme du PPR permettra aux PME de trouver une alternative aux prêts bancaires selon la CPME. C’est du moins, l’avis de Germain Simoneau, l’homme à la tête de la commission financement de cet organisme espérant ainsi trouver une issue favorable à un durcissement des conditions d’octroi qui se profile à l’horizon.

À la présidence de la commission financement de la CPME, Germain Simoneau est bien placé pour dire que le crédit professionnel joue pour beaucoup dans le financement des entreprises. En se tournant vers les PME, ce responsable a également fait savoir que contrairement aux ETI et aux grands groupes qui se tournent vers différents mécanismes financiers, ces dernières misent à 100% sur la dette bancaire.

Un choix qui n’est pas pour arranger leur situation en cas d’endurcissement des conditions d’octroi selon ce spécialiste pensant au prêt participatif de relance (PPR) dans une version plus conciliante pour les aider à garder l’équilibre.

Les conditions de financement risquent de se corser

D’après Germain Simoneau, les conditions de financement risquent de se corser dans les mois à venir. Du moins, en ce qui concerne les prêts bancaires selon ce responsable faisant allusion aux impacts d’une évolution prochaine de la régulation européenne. Celle qui devrait se montrer dans une forme plus contraignante réduisant la capacité des banques à satisfaire les demandes d’emprunt.

Un changement qui n’est pas pour jouer en la faveur des PME selon cet expert prenant en compte le fait que jusqu’ici, ces dernières misent à 100% sur la dette bancaire pour financer leur investissement pour ainsi dire qu’en cas de durcissement, elles risquent de se retrouver sur la paille.

En effet, ce spécialiste pense qu’en faisant ce choix, ces dernières n’auront aucune possibilité de se tourner vers les autres outils de financement adoptés depuis plus d’une quinzaine d’années par les ETI et les grands groupes en faisant allusion à la dette subordonnée et la dette bancaire senior ou autres strates de coûts et de risques comme le quasi-fonds propre ou le capital.

Le PPR pourrait faire l’affaire

Selon ce membre de la CPME, une menace pèse sur les PME. De quoi l’inciter à proposer une solution qui devrait régler l’affaire en pensant au prêt participatif de relance dans une version plus conciliante que sa forme actuelle en faisant valoir que :

Malheureusement, le prêt participatif souffre d’un handicap majeur qui s’oppose à une large diffusion, son mauvais rapport bénéfice/coût.

Germain Simoneau

Tout cela pour en venir au fait que jusqu’ici, le PPR peine encore à convaincre les dirigeants y découvrant :

Un risque impossible à couvrir par le prix tant que la masse des prêts ne représente pas des milliers de lignes.

Germain Simoneau

Une situation que le pouvoir public est en mesure de rectifier selon M. Simoneau pensant à une piste à explorer en s’exprimant en ces termes :

Il faut rendre possible par la loi une reconnaissance chiffrée du prêt participatif en quasi-fonds propres par un traitement comptable ad hoc.

Germain Simoneau

Sa stratégie, mettre sur pied un mécanisme de reconnaissance décroissante passant de 100% du montant de l’emprunt à la première année à respectivement 90% et 80% lors du deuxième et troisième anniversaire en continuant dans ce sens durant toute la période d’amortissement. À cet expert d’en expliquer le but :

Le bénéfice produit deviendrait objectif, quantifiable, indiscutable et finalement bien en rapport avec le prix de ce financement.

Germain Simoneau

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