L’attribution du label ISR se fera sur des critères plus stricts

contrat conclu

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance vient d’annoncer une refonte du comité du label ISR suite à l’enquête menée il y a quelques mois par l’IGF et à l’engouement naissant des épargnants pour les placements écologiquement responsables. Douze personnes vont désormais composer ce comité présidé par une nouvelle présidente.

Il y a quelques mois, l’exécutif a chargé l’Inspection générale des Finances (IGF) de mener une mission d’analyse du label ISR en vue de le moderniser et en faire une assurance professionnelle permettant aux Français de miser sur les meilleurs placements en matière d’investissements écologiquement responsables.

Grâce à son rapport, l’IGF a permis au gouvernement de prendre de nouvelles dispositions que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et à la secrétaire d’État chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire ont publié dans un communiqué récent. La note qui a mis en exergue les différents changements qui devraient permettre à ce dispositif de faire peau neuve.

De nouveaux membres au comité du label ISR

Puisque l’ère est aux changements, le pouvoir public a jugé utile d’apporter une touche personnelle auprès du comité du label ISR qui a dû se séparer de ces anciens membres cédant leur place à d’autres. Et puisqu’il s’agit d’une affectation plus ou moins généralisée, inutile de préciser que chaque poste a été touché par les remaniements.

Ainsi, une toute nouvelle équipe débarque avec Michèle Pappalardo comme président en prenant le relai à Nicole Notat. Et la liste des nouveaux venus est longue, mais pour faire court, il faut dire que ce team sera composé par 12 membres qui accompagneront la présidente dans l’accomplissement de ses missions.

À ce propos, ces recrus seront amenés à se réunir fréquemment pour débattre des problématiques rapportées par l’IGF et des mesures à mettre en place pour les résoudre.

Faciliter l’identification des placements responsables

C’est l’une des retombées positives de la pandémie du covid-19. Les différents épisodes de confinement ont entrainé une prise de conscience générale sur les enjeux écologiques.

En effet, de plus en plus de personnes ont adhéré aux idéologies des militants écologistes et souhaitent limiter leur empreinte carbone. Le secteur financier a également été impacté par cette prise de conscience générale à travers des épargnants désirant investir leurs économies dans des projets verts.

C’est d’ailleurs dans cette optique que l’exécutif a procédé à la refonte du comité du label ISR en espérant faire d’une pierre, deux coups en se fixant comme objectif principal d’aider les Français à identifier les placements responsables et en renforçant les conditions d’octroi du label ISR qui se présentera dans une version plus stricte par rapport à ces dernières années.

Ainsi, l’exécutif souhaite inciter les sociétés à introduire davantage les critères ESG dans leur modèle économique. Ce qui lui permettra également de voir la liste des acteurs écologiques labélisés se renforcer en notant que pour l’heure, la France recense 750 fonds ayant obtenu ce fameux sésame qui est d’ailleurs détenus par 145 entreprises de gestion avec un encours estimé à environ 600 milliards d’euros.

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