La crise agit comme un déclic dans la recherche de l’épanouissement professionnel pour de nombreux salariés

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Cette crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus a certes engendré de nombreux bouleversements dans l’univers de l’emploi ne serait-ce que d’énumérer la généralisation du télétravail. Et d’après des études récentes, elle aurait également agi comme un déclic dans la recherche de l’épanouissement professionnel pour un bon nombre de salariés.

Après l’assurance professionnelle, l’évolution et la reconversion d’emploi font partie des voies choisies par les salariés tricolores pour s’assurer un meilleur avenir en se fixant comme stratégie de mettre de leur côté les leviers leur permettant de faire face à l’adversité dans les meilleures conditions.

Et aux dernières nouvelles, force est de constater que la crise a servi d’accélérateur à ces deux dernières options si l’on se réfère aux résultats de différentes études portant sur ces sujets. Des rapports permettant d’ailleurs de découvrir que dans le lot, la tendance veut que cette course à l’épanouissement professionnel intéresse principalement les cadres.

Un déclic pour de nombreux salariés

Dans l’Hexagone, des études récentes ont démontré que cette crise sanitaire a agi comme un déclic pour de nombreux salariés désireux d’accélérer leurs pas vers l’évolution ou la reconversion professionnelle.

Dans son rapport, Hello Work le prouve en faisant valoir que ce penchant concerne désormais 1 travailleur sur 2 pour la simple raison que depuis l’entrée de l’épidémie sur le territoire, les recherches de nouveaux horizons ont été intensifiées.

Même son de cloche du côté de Cadremploi qui, pour sa part, a fait valoir que sur un échantillon de 1803 travailleurs interrogés lors d’une enquête réalisée sur la période du 12 au 15 mars 2021, une bonne partie des répondants cadres ont placé cette situation inédite comme leur première source de motivation. Soit, un avis partagé par :

  • 44% des cadres ayant concrétisé cette reconversion ;
  • 45% chez ceux pour qui cette reconversion est en cours.

Une situation qui intervient, alors qu’en parallèle, 28% de ces individus pensent que la crise leur a permis de confirmer leur décision et que 37% ont tenu à souligner que cette mutation est intervenue en cette période tumultueuse.

À noter que dans l’ensemble, l’objectif de l’évolution ou de la reconversion se résume dans la quête de l’épanouissement professionnel notamment pour 48% des répondants pointant du doigt à l’unanimité les principaux obstacles au processus :

• Les difficultés pour trouver la voie ; • L’insuffisance des mesures d’accompagnement notamment en ce qui concerne les projets de création d’entreprise.

Une tendance plus marquée chez les cadres

En s’approchant de ces quelque 1 803 travailleurs, Cadremploi a découvert que la tendance à la reconversion est plus marquée chez les cadres. Comme preuve, l’organisme a ainsi démontré que motivés par la crise, 20% d’entre eux ont commencé à faire tourner la machine si 14% ont d’ores et déjà atteint leur but.

Un niveau qui passe à 19% pour ceux qui soutiennent que cette période tumultueuse n’est tout simplement pas propice et à 17% pour ceux qui y voient un risque.

Mais pour en revenir à ceux qui ont déjà franchi le pas ou ceux qui envisagent de le faire, il serait judicieux de retenir que :

  • 45% ont opté pour une formation via un organisme pour concrétiser leurs aspirations ;
  • 25% ont évolué sans formation ;
  • 63% ont choisi la voie de rester salariés ;
  • 37% visent l’entrepreneuriat avec un niveau qui monte à 44% pour ceux en cours de reconversion.
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