La CNBPF recommande la plus grande vigilance face à la montée en force de l’arnaque à la baguette

 une poignée de main

L’arnaque à la baguette, il s’agit là d’un nouveau type d’escroquerie prenant pour cibles principales les pâtissiers et les boulangers. Ce qui explique le choix de la CNBPF (Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française) à faire appel à la plus grande vigilance face à cette pratique mensongère qui n’a pas manqué de faire des victimes.

Dans la majorité des cas, les artisans boulangers et pâtissiers ont recours au crédit professionnel pour renflouer leur trésorerie face à un besoin financier. Mais dernièrement, force est de constater que certains d’entre eux sont tentés d’exploiter une nouvelle piste si ce n’est que d’énumérer le cas de nombreux boulangers ardéchois ainsi que d’autres acteurs répartis sur l’ensemble du territoire.

En effet, tout indique que ces opérateurs ont eu à faire face à une proposition des plus alléchantes que les plus prudents d’entre eux auraient du mal à refuser. Une erreur selon la CNBPF mettant en exergue l’existence d’une escroquerie d’un nouveau genre utilisant l’accès aux marchés publics et à un faramineux chèque de banque comme principaux outils de séduction.

La plus grande vigilance est de mise selon la CNBPF

En tant que Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française, la CNBPF est bien placée pour dire que l’heure est à la plus grande vigilance pour les artisans pâtissiers et boulangers. Non pas sans raisons puisque l’organisme a fait état de l’existence d’une vague d’escroquerie prenant pour cibles ses membres depuis des mois.

Du fait de sa particularité, cette pratique est ainsi baptisée « arnaque à la baguette ». Et ce n’est pas faute de le croire étant donné que pour piéger leurs victimes, ils se font passer pour des entreprises ou des centrales d’achats. Leur stratégie, faire en sorte qu’à travers leurs services, leurs cibles entretiennent l’espoir d’accéder au marché public leur donnant accès à la vente de centaines de baguettes auprès des collectivités ou des écoles pour une période étalée sur un an. Au président du groupement professionnel des boulangeries baguettes et des pâtisseries d’Ardèche et vice-président de la CNBPF d’apporter plus d’explication au mode opératoire de ces malfrats en s’exprimant en ces termes :

Ils leur disent ça peut vous rapporter deux ou trois mille euros de plus par mois, vous devrez produire x baguettes par jour et les conditionner, etc. Mais certains se laissent séduire et un contrat leur est proposé. Il est prévu qu’en termes de frais de dossier et de préparation, ils envoient un chèque de 3 900 euros.

Deux atouts majeurs pour séduire

Il va sans dire que pour séduire leurs proies, les arnaqueurs à la baguette se doivent de s’armer de motifs en béton. Deux atouts majeurs pour être plus précis en notant que l’un d’eux réside en la promesse même de l’accès au marché public comme l’a expliqué précédemment le vice-président de la CNBPF.

Une raison d’ailleurs suffisante pour faire tomber certains acteurs dans leur piège si l’on tient compte du cas de certains boulangers ardéchois qui, découvrant l’escroquerie ont fini par déposer plainte auprès des organismes compétents.

Mais pour en revenir au deuxième outil de séduction, ces individus mal intentionnés n’hésitent pas à rassurer leurs cibles en promettant un chèque de 5 000 euros pour compenser les 3 900 euros susmentionnés pour les frais de préparation et de dossier.

Et puisqu’il s’agit d’une escroquerie, inutile alors de préciser qu’il est question de faux chèque de banque uniquement destiné à amadouer les profils en ligne de mire.

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