Le SDI dénonce l’insuffisance d’aide aux plus petites sociétés

billets euros entre les mains d'un professionnel

Regroupant 25 000 professionnels libéraux, artisans, commerçants et auto entrepreneurs, le SDI (Syndicat des indépendants) dénonce l’insuffisance de l’accompagnement financier visant à les aider à surmonter les effets de la crise sanitaire aux petites entreprises. D’après l’un des responsables de cette institution, l’aide octroyée aux TPE se limite à 1 330 euros et parmi les 3 millions de professionnels concernés par la première phase du Fonds de Sécurité, seules 1 million de structures ont pu en bénéficier.

Les TPE ont des difficultés à accéder au crédit

Le SDI a précisé que

L’accès au crédit professionnel est loin d’être facile pour les TPE, et ce, malgré l’engagement de l’État à garantir 300 milliards d’euros de prêts à toutes les entreprises malmenées par la crise.

Les banques hésitent à leur consentir une avance de fonds. Selon les résultats d’une étude réalisée au mois d’avril, une demande sur cinq est refusée, alors que 72 % de ces petites entreprises ne peuvent même pas saisir le médiateur de crédit étant donné que les établissements bancaires communiquent leurs décisions de manière informelle (communication orale).

ImportantLe SG du SDI revendique de ce fait la suppression temporaire des charges patronales et fiscales si l’État veut que ces petites structures survivent à cette crise. Les sommes octroyées à titre d’aide (1 500 euros et un complément de 2 000 euros à 5 000 euros) ne permettent en aucun cas de couvrir leurs besoins en trésorerie.

Il demande ainsi à ce qu’une action concrète soit rapidement mise en œuvre par le gouvernement afin d’éviter que quelques 400 000 TPE sombrent dans la faillite dans un très proche avenir, et mettent plus d’un million de personnes au chômage. D’autant plus que les banques refusent de consentir des prêts à la plupart d’entre elles.

Un soutien très faible comparé à celui fourni par l’État allemand

Pour relancer l’économie, la France a mis en place un fonds de solidarité de 7 milliards d’euros.

Par rapport à la somme engagée par le gouvernement allemand (50 milliards d’euros), ce chiffre est dérisoire,

Regrette le numéro un de BpiFrance, Nicolas Dufourcq.

Mais le plus grave dans tout cela, l’État français sous-estime les problèmes des 98 % des entreprises tricolores, lesquelles sont toutes des TPE,

Nicolas Dufourcq.

rajoute-t-il.

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