Employeurs et salariés ont du mal à se retrouver face à leur couverture d’assurance en cette crise du coronavirus. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête récemment publiée par l’institut de sondage Ipsos pour le compte d’echo Connect et de CBC qui ont d’ailleurs tenu à apporter leur aide à travers quelques éclaircissements sur le sujet.
Missionné par echo Connect et par le bancassureur CBC, le cabinet d’étude Ipsos a mené une enquête auprès des dirigeants d’entreprises. Son objectif, récolter les points de vue de ces derniers concernant l’assurance professionnelle depuis que l’épidémie du coronavirus a fait son entrée en France et engendrer de nombreux changements dans le secteur de l’emploi notamment durant le confinement à la source du recours massif au télétravail.
En publiant les résultats de ses enquêtes, l’institut de sondage a ainsi démontré que l’incertitude s’est installée sur ce sujet auprès des répondants en pointant du doigt le flou concernant la couverture de l’assurance revenu garanti ainsi que l’assurance groupe.
Il subsiste de nombreuses questions concernant les couvertures d’assurance pendant la crise du coronavirus.
C’est en cette phrase que se résument les résultats de l’enquête menée par Ipos auprès des entreprises par rapport à leurs points de vue en ce qui concerne l’assurance professionnelle en ces temps de crise sanitaire. À travers ses investigations, l’institut a en effet découvert différents éléments pointant dans ce sens.
À commencer par le fait que la majorité des employeurs tout comme les employés ne sont pas certains si en recourant au télétravail, ils continuent d’être assurés ou non, alors que pendant le confinement, 69% des entreprises ont eu recours à cette méthode pour perpétuer leurs activités.
Et il faut dire qu’ils sont tout aussi nombreux à ne plus savoir sur quel pied danser pour ce qui est de la couverture décès, accident ou maladie de l’assurance groupe en cas de chômage temporaire sachant qu’en temps normal, la prise en charge est suspendue.
Ce qui les amène d’ailleurs à se demander si, en cette situation exceptionnelle engendrée par la pandémie, les assureurs ont maintenu cette position ou non. Pareil cas pour l’assurance revenu garanti puisqu’un tiers des répondants à ce sondage ne savent pas si elle couvre une infection au coronavirus ou pas.
Quant au paiement des primes, 13% des chefs d’entreprise ont avoué ne plus être en mesure de les régler à cause de leur situation financière précaire. Tout simplement parce qu’ils ignorent qu’en cette période d’épidémie, ils peuvent obtenir un report de quelques mois.
Il va sans dire que pour les entreprises, la situation est plutôt floue en ce qui concerne l’assurance professionnelle depuis que le coronavirus a fait son apparition. Une raison suffisante pour inciter Olivier Morel d’y apporter quelques éclaircissements.
En ce qui concerne les difficultés de paiement des primes par exemple, ce Directeur Général Entreprises chez CBC a tenu à rappeler qu’en cette situation exceptionnelle, les employeurs peuvent demander un report jusqu’à fin septembre de cette année. Pour les aider à y voir plus claire, ce responsable a d’ailleurs ajouté que :
Nous conseillons aux entrepreneurs d’entrer en contact avec leur agent d’assurance afin d’élaborer une solution sur mesure.
Pour ce qui est de l’assurance groupe en cas de chômage temporaire, cet expert a tenu à souligner que :
Le secteur des assurances a décidé que les travailleurs resteraient assurés pour peu que leur employeur poursuive le paiement des primes.
Ainsi, l’unique condition pour continuer de bénéficier de la couverture décès, maladie et accident dans cette situation et que l’employeur continue de pays les primes en sachant que là encore, ils peuvent compter sur le moratoire susmentionné.
Concernant l’assurance revenu garanti, M. Morel a fait savoir que 21% des dirigeants d’entreprises ignorent que l’infection du coronavirus est prise en charge pour l’inciter à rappeler l’importance pour les assurés de connaître les tenants de leur contrat. À cet expert d’ajouter :
Le fait de connaître les risques couverts peut rassurer. C’est pourquoi, ces dernières semaines, nous avons beaucoup communiqué via divers canaux auprès de nos clients sur leurs assurances, les modalités et les couvertures.
M. Morel.
