L’assurance mise sur le dispositif Catex pour couvrir les pertes d’exploitation des entreprises suite à une catastrophe exceptionnelle

gestion des pertes exploitation

L’assurance mise sur le dispositif Catex pour couvrir les pertes d’exploitation des entreprises à une catastrophe exceptionnelle comme la crise sanitaire et économique engendrée par le coronavirus. C’est du moins, l’une des solutions imaginées par le secteur pour permettre à leurs clients les professionnels de faire face à ce genre de situation dans les meilleures conditions dans le futur.

Pour le secteur assurantiel français, l’entrée en scène de l’épidémie du Covid-19 sur le territoire a permis de découvrir une certaine faille en ce qui concerne l’assurance professionnelle qui, à l’évidence, n’était pas préparée à ce genre d’évènement. La preuve en est qu’aucune des couvertures liées à ce type de contrat ne propose une indemnisation permettant aux assurés de supporter les pertes d’exploitation qui en découlent.

C’est dans l’optique d’éviter ce genre d’embarras que les assureurs se proposent de mettre sur pied le dispositif Catex qui tire son nom de « Catastrophe Exceptionnelle » si l’on croit Florence Lustman, présidente de la FBF (Fédération française de l’assurance) qui a d’ailleurs tenu à apporter des éclaircissements concernant cette nouvelle mesure.

Le dispositif Catex pour rectifier le tir

Il va sans dire que l’épidémie du coronavirus a bouleversé le secteur assurantiel français en s’acharnant sur l’assurance professionnelle qui, rappelons-le, présente une certaine faille concernant l’indemnisation des pertes d’exploitation. Pour y remédier, les assureurs proposent ainsi le dispositif Catastrophe Exceptionnelle (Catex) à sa clientèle pour rectifier le tir. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre Florence Lustman en s’exprimant en ces termes :

L’idée est celle d’un dispositif d’assurance qui couvre les entreprises contre les conséquences économiques consécutives à un évènement majeur non économique.

Florence Lustman.

Et de préciser :

Le type d’évènement couvert pourrait être une épidémie ou une pandémie, mais aussi une situation aux conséquences comparables à celle d’aujourd’hui avec les menaces ou les suites d’un attentat terroriste, d’une émeute populaire et aussi d’une grande catastrophe naturelle.

Florence Lustman.

En parallèle, cette personnalité a mentionné l’existence d’un mécanisme d’indemnisation qui devrait se baser sur deux pistes différentes :

  • Un niveau de capital modulable en fonction de la marge brute ou du chiffre d’affaires ;
  • Un forfait par secteur d’activité.

Des systèmes qui d’après la présidente de la FBF devraient être :

Extrêmement réactif prévoyant le versement d’un « capital résilience » qui permettrait aux entreprises concernées de passer la crise.

Florence Lustman.

Dans cette optique, la FBF prévoit d’ailleurs une prise en charge dès le quinzième jour après l’arrêt des activités pour un délai plafonné à 6 mois.

Les structures les plus vulnérables comme bénéficiaires principales

Destiné à indemniser les pertes d’exploitation, le dispositif Catex s’adresse logiquement à une catégorie précise d’assurés, les professionnels. Mais d’après la présidente de la FBF, il s’adresse essentiellement aux structures les plus vulnérables que sont :

  • Les entreprises de moins de 250 salariés ;
  • Les travailleurs non-salariés (TNS).

Soit, quelque 3,2 millions d’entreprises réparties sur l’ensemble du territoire avec lesquelles s’ajoutent des ETI répondant à certains critères. À Florence Lustman d’ajouter :

En cas de pandémie, on a vu aussi qu’il y avait des victimes par ricochet. Dans ce cas de pandémie, il faudrait que celles-ci puissent aussi être couvertes.

Florence Lustman.

Et de préciser :

Notre projet n’est pas adapté aux grandes entreprises qui ont à la fois des besoins et des moyens spécifiques.

Florence Lustman.

Ainsi, tout indique que ces dernières sont exclues de la liste, mais en ce qui concerne celles qui y sont incluses, elles devront s’attendre à un système de financement inspiré du régime catastrophe naturel. Celui qui leur fera payer une cotisation supplémentaire sur leur contrat d’assurance professionnel existant en précisant que le niveau tarifaire variera en fonction de l’ampleur des garanties demandées.

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