21 millions d’euros levés pour développer les services de paiement internationaux d’iBanFirst

capture ecran du site Ibanfirst

iBanFirst ne cache pas son ambition : devenir la référence en matière de services de paiement à l’international pour les PME et ETI fragilisées par la crise sanitaire et économique. Afin d’accélérer l’atteinte de cet objectif, elle vient de lever 21 millions d’euros supplémentaires. Elaia et Bpifrance sont désormais actionnaires de la fintech tricolore.

Une alternative à l’offre des banques classiques

Depuis sa création en 2013, iBanFirst n’a cessé d’œuvrer pour le développement de solutions de paiement multidevises aux PME et ETI ayant des activités à l’international.

 Important Sa plateforme leur permet de régler ou d’encaisser des factures B2B en différentes monnaies tout en bénéficiant d’une couverture des risques de change.

Grâce à des solutions sur mesure et un éventail de services financiers online conçus pour répondre à leurs besoins opérationnels, ces sociétés ont accès à une alternative à l’offre des acteurs traditionnels, qui détiennent encore le gros du marché.

Non seulement les services digitaux assurent rapidité et flexibilité,

Xavier Lazarus.

Selon Xavier Lazarus, Managing Partner chez Elaia,

Ils sont synonymes d’économies sans sacrifier à la qualité de service.

Xavier Lazarus.

Avec la pandémie de Covid-19, le risque de défaut de paiement est en forte hausse, menaçant la stabilité financière des PME et ETI.

iBanFirst veut se positionner comme

Un tiers de confiance qui rassure clients et fournisseurs et contribue au maintien de relations de qualité entre les deux parties.

Pour le fonds Large Venture de Bpifrance,

Le soutien d’un tel interlocuteur sera essentiel dans un avenir proche avec l’essor des échanges commerciaux dans un contexte toujours tendu.

Une nouvelle levée de fonds de 21 millions d’euros bouclée

Pour déployer son offre, iBanFirst repose sur sa propre infrastructure technologique. Selon un communiqué signé par Pierre-Antoine Dusoulier, son CEO et fondateur,

Important Elle prévoit désormais de proposer un outil de suivi des paiements, et de poursuivre la diversification de ses activités dans le financement import ainsi que l’agrégation d’informations bancaires (PSIC).

Afin de réaliser ces nouvelles étapes de sa feuille de route sans recourir à un crédit professionnel trop coûteux, la jeune pousse vient de réunir 21 millions d’euros. Ce tour de table de Série C a vu la participation d’Elaia et de Bpifrance, qui est passé par l’intermédiaire de Large Venture, son fonds de capital croissance. Ils s’ajoutent à la liste des actionnaires actuels, qui comprend Xaviel Niel, le patron d’Iliad depuis 2016, mais aussi Serena et Breega depuis 2018.

Les 15 millions d’euros reçus des investisseurs en 2018 et le rachat de deux entreprises concurrentes en Allemagne et aux Pays-Bas l’an dernier ont accéléré la croissance d’iBanFirst. En mars 2020, elle revendiquait des taux de progression annuelle respectifs de 200 % et 180 % des volumes de paiements pris en charge et de sa croissance. Au total, en 7 ans d’existence, les différents fonds de capital-risque y ont injecté 46 millions d’euros.

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