Une nouvelle source de financement se présente aux TPME de l’e-commerce

des entrepreneurs en activité

Une nouvelle source de financement se présente aux TPME de l’e-commerce. C’est du moins ce qu’a fait savoir Qard, une fintech française qui a récemment mis sur pied une offre dédiée à ces dernières. Celle qui offrira une chance aux entrepreneurs qui peinent à trouver un appui financier auprès des établissements bancaires.

Les problèmes de trésorerie, c’est l’un des plus grands obstacles lestant le développement des TPME de l’e-commerce. Et leur situation est d’autant plus grave vu que les banques démontrent une certaine réticence à l’idée d’accorder un prêt à ces dernières dont le profil est jugé à risque.

Ce qui n’est pas de l’avis des startups de la finance à l’instar de Qonto, d’October, de Payfit ou Finexkap qui y voient une ouverture permettant d’exploiter un nouveau marché, celui du financement des e-commerçants.

Dans ce domaine, Qard se veut être un pionnier sur le système français depuis qu’il a ouvert ses portes en juin de l’année dernière. Une activité qu’il prévoit d’ailleurs de développer davantage à travers une levée de fonds qui lui permettra de financer encore plus de structures entrepreneuriales.

Une ouverture pour les TPME de l’e-commerce

Jugées comme étant des profils à risque, les TPME de l’e-commerce éprouvent beaucoup de peine à trouver un appui auprès des établissements bancaires, en matière de crédit professionnel. Ce, dans l’objectif de financer leur besoin de trésorerie. Si l’on croit Azzedine Chaibrassou, CEO de Qard qui s’est exprimé en ces termes :

« Les e-commerçants ont des besoins énormes de trésorerie, car ils doivent acheter des stocks, et ne récupèrent du cash qu’à la vente ou à la livraison. Et en général, les banques ne financent pas le stock. »

Azzedine Chaibrassou.

C’est dans l’optique de combler cette lacune que Qard a créé une ouverture pour ces opérateurs marginalisés à travers une offre de prêt d’une durée de 1 an pour un montant moyen de 10 000 euros avec un taux d’intérêt de 4% qui peut être vu à la baisse pour les dossiers les plus pertinents.

Et puisqu’il s’agit d’une clientèle quelque peu particulière, la plateforme s’est équipée d’outils permettant de détecter sa solvabilité dans les meilleures conditions en étudiant de près certaines informations. Entre autres :

  •  Les données macroéconomiques comme celles disponibles sur la base Sirene ;
  •  Les données comptables comme les bilans et les comptes de résultat ;
  •  Les données plus business collectés sur les logiciels et sites utilisés par les marchands.

À Azzedine Chaibrassou d’ajouter :

« Grâce à toutes ces données, nous pouvons prédire la solvabilité d’une entreprise sur un an. »

Azzedine Chaibrassou.

Ainsi, en 24 heures, Qard est en mesure d’accepter ou de refuser une demande d’emprunt. Et si les conditions sont remplies, l’intéressé n’aura qu’à patienter un jour de plus pour obtenir le montant demandé. Le délai requis pour le processus d’identification et le virement du fonds.

Davantage d’e-commerçants pourront en bénéficier

Avec seulement quelques mois d’existence en son actif, Qard ne peut actuellement débloquer que 40 000 et 50 000 euros par mois pour répondre aux attentes de sa clientèle. Un montant que cette startup française de la finance puise auprès de ses fonds propres et qui s’avère insuffisant pour satisfaire la totalité de ses membres dont le nombre est évalué à 350.

Mais d’après l’enseigne, cette situation est sur le point d’évoluer pour permettre à davantage d’e-commerçants de bénéficier de ses services. Dans ce sens, ses dirigeants préparent une levée de fonds non négligeable de 600 000 euros dès février prochain. L’objectif étant d’accorder 10 millions d’euros de prêts à son portefeuille client qui aura touché la barre des 800 à 1 100 d’ici fin 2021.

À noter que pour l’aider à atteindre cette cible quelque peu ambitieuse, Qard s’est approché de Ditto Services, une filiale du géant du change Travelex. Celle qui est spécialisée dans les solutions de crédit à court terme dédiées aux TPE et PME.

Retour au de page