Le secteur industriel français a continué d’exercer son emprise sur les investisseurs directs étrangers en 2019

un investisseur

Le secteur industriel français a continué de garder son emprise sur les investisseurs directs étrangers en 2019, malgré une légère baisse d’enthousiasme par rapport à la saison précédente. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête récemment publiée par le cabinet EY portant sur l’attractivité de la France sur le sujet face aux pays européens.

Dans le cadre de son enquête, EY a analysé les résultats de l’étude effectuée par CSA en janvier 2019 auprès de 210 chefs d’entreprises représentatifs des investisseurs étrangers en Europe et en France. Celle qui visait à mesurer la force d’attractivité du secteur industriel tricolore face aux pays européens en matière d’extensions et d’implantations d’entreprises étrangères sur son territoire.

Et d’après les constats, tout indique que le pays peut encore se targuer d’être la destination préférée des IDE (investisseurs directs étrangers), même si ces derniers ont été moins nombreux qu’en 2018 à garder cette position.

À noter qu’ils sont intéressés par des secteurs particuliers comme les services aux entreprises, l’énergie ou encore la technologie verte et le numérique.

La stabilité fiscale comme atout majeur

Contrairement aux autres pays européens, la France dispose d’atouts majeurs pour séduire les IDE qui cherchent avant tout une assurance professionnelle à travers la stabilité fiscale avant de jeter leur dévolu sur une quelconque destination.

Tout cela, parce que 52% des dirigeants interrogés ont fait de ce critère un facteur majeur dans leur choix tandis que 41% d’entre eux y voient un élément critique.

Et dans ce domaine, tout indique que l’Hexagone dispose d’une longueur d’avance par rapport aux autres nations européennes. La preuve en est qu’en début 2019, 70% des entrepreneurs étrangers ont avoué avoir un penchant pour l’industrie tricolore.

À noter cependant que cette appétence est moins accentuée si l’on se réfère aux avis favorables enregistrés en 2018 qui culminaient à 77% pour permettre aux auteurs de cette étude de dire que :

La France doit confirmer ses engagements assez récents en la matière, parce que les entreprises recherchent de la stabilité et de la prévisibilité.

Aussi, cette enquête a aussi permis de constater que ces investisseurs sont intéressés par certains secteurs d’activités qui ne manqueront pas d’assurer l’essor du système industriel français. Ainsi, l’on peut énumérer :

  • Le numérique pour 31% des répondants ;
  • L’énergie pour 28% ;
  • Les technologies vertes pour 21% ;
  • Les services aux entreprises pour 21%.

La France en tête de liste des destinations préférées

Avec 70% d’avis favorables à son actif en matière d’attractivité industrielle, la France peut se vanter d’avoir une longueur d’avance sur ses homologues européens pour lui permettre de demeurer en tête de liste des destinations les plus intéressantes du système ces dernières années. D’après les experts de l’Institut CSA à la source de cette étude :

La performance tricolore n’est pas un accident. Depuis 2016, la France creuse l’écart avec ses concurrents allemands et britanniques dans la course aux investissements industriels étrangers.

Résultats, le Royaume-Uni est passé de la 2ème à la 4ème place des qualifications pour céder son palmarès à la Turquie et à l’Allemagne la 3ème marche. Ainsi en 2018, l’Hexagone domine le podium avec 339 projets d’IDE en matière d’extensions ou d’implantations de sites industriels sur son territoire. 203 pour les Turcs et 152 pour les Allemands.

À noter que depuis 2014, la force de séduction des Français n’a jamais eu de cesse de progresser pour afficher une croissance significative de 48% quatre ans plus tard contre une chute de 15% pour les Britanniques et une légère hausse de 7% pour les Germaniques.

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