La loi de finances 2020 met l’accent sur le développement des start-ups

activité en start up

Les start-ups sont désormais des valeurs sûres sur lesquelles le gouvernement compte s’appuyer pour favoriser la croissance économique du pays. Il a donc décidé de leur venir en aide, d’après le contenu de la loi de finances 2020 récemment publiée. Ces entreprises à croissance rapide devraient ainsi bénéficier d’un appui conséquent cette année, des mesures axées sur les salariés.

Les entreprises étrangères sont les bienvenues

Dans la majorité des cas, les start-ups arrivent sur le marché avec des idées intéressantes et novatrices. Le gouvernement français tient à encourager ces initiatives, même lorsqu’elles proviennent de l’autre côté des frontières.

Ainsi, par l’intermédiaire de la Loi de finances récemment votée, le gouvernement fait savoir aux entreprises étrangères que la France est prête à les accueillir et à leur proposer les meilleures conditions d’implantation possible.

Important Parmi les dispositions prises figure par exemple la possibilité pour les salariés des jeunes pousses d’acquérir des parts dans la société mère de l’entreprise qui les emploie, quand bien même cette maison-mère ne siégerait pas sur le territoire.

Pour la start-up, l’intérêt de la mesure sera d’attirer plus facilement les travailleurs français à intégrer son équipe.

Un moyen intéressant d’attirer les talents

Bercy a identifié la principale difficulté rencontrée par les start-ups, en particulier par les jeunes pousses françaises : le recrutement. Des problèmes sont ressentis aussi bien au niveau de l’embauche qu’à celui de la fidélisation. Un dispositif spécialement destiné aux salariés pour y remédier a alors été conçu.

Dans la pratique, il s’agira de mieux impliquer les employés des jeunes pousses en leur permettant de devenir actionnaires de la société, et ce, plus facilement que les bailleurs dits « traditionnels ».

La solution repose sur les BSPCE (bons de souscription de parts de créateur d'entreprise) proposés aux salariés ou futurs salariés.

Un petit geste également demandé aux start-ups

Lorsqu’une start-up grandit, ces bons gagnent de la valeur. Les nouveaux investisseurs les achèteront plus cher au moment des tours de table. Mais les start-ups sont invitées à faire un geste en direction de leurs salariés et laisser ces derniers souscrire un crédit professionnel pour acquérir un bon à l’ancien prix. Cette décote devrait inciter les salariés à rester fidèles à leur employeur.

Dans la foulée, Bercy a également validé le maintien du dispositif « JEI » (jeunes entreprises innovantes) jusqu’en 2022. Pour rappel, il s’agit d’un dispositif assurant des exonérations fiscales aux entreprises justifiant de ce statut.

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