Les entreprises doivent contribuer davantage à l’amélioration de la qualité de vie au travail des employés

femme sur chantier

Les entreprises doivent contribuer davantage à l’amélioration de la qualité de vie au travail. C’est du moins, ce que cherche à faire comprendre Sylvain Bianchini, président et fondateur de WiiSmile qui doute de l’efficacité des solutions actuellement de plus en plus adoptées par de nombreuses structures pour améliorer le bien-être des employés.

Ces dernières années, la recherche d’équilibre et de bonheur au travail est devenue un enjeu de taille pour les Français qui n’ont désormais de cesse d’adopter différentes solutions pour atteindre cet objectif. Ce qui a d’ailleurs permis à de nombreux modèles d’organisation d’émerger comme pour le cas du télétravail, de la réduction des heures ou des jours d’activité ou encore la mise en place d’horaires flexibles.

Mais en y regardant de près, Sylvain Bianchini a découvert que ces options ne sont peut-être pas de si bonnes idées en tenant en compte du fait que ceux qui s’y sont lancés n’échappent guère au phénomène de burn-out, bore-out ou brown-out.

Ainsi, cet expert estime que la bataille de la qualité de vie en milieu professionnel se doit de se réaliser au cœur même des entreprises qu’en dehors. Ce qui l’incite d’ailleurs à encourager les différentes structures à redoubler d’efforts dans l’amélioration du système en donnant en exemple certaines pistes qu’elles pourraient explorer.

Les entreprises se doivent d’explorer de nouvelles pistes

En France comme dans de nombreux pays, la souscription à une assurance professionnelle est l’un des moyens les plus sûrs pour une entreprise d’améliorer les conditions de travail des employés. Mais force est de constater que cette solution demeure insuffisante face au besoin croissant des travailleurs en perpétuelle quête d’un meilleur équilibre dans le but de concilier bonheur au travail et vie privée. Résultats :

  • 60% des Français sont favorables à travailler un jour de moins dans l’espoir de trouver un meilleur équilibre vie pro/vie perso ;
  • Le télétravail gagne du terrain ;
  • Les dirigeants d’entreprises sont contraints de proposer d’autres options comme la flexibilité des horaires, le passage facilité du temps de travail à 80% et des jours de congés supplémentaires.

Soit, autant de solutions que Sylvain Bianchini qualifierait de fausses bonnes idées en faisant valoir que :

« NON, le télétravail, les horaires flexibles, la réduction du temps de travail et ces nouveaux modèles théorisés comme étant ceux de demain ne sont pas synonymes de meilleur équilibre vie pro/vie perso et de bonheur au travail. »

Sylvain Bianchini.

Pour étayer ces dires, cet expert a pris en référence le niveau élevé des cas de burn-out, de bore-out ou de brown-out auprès des startupers, ces acteurs qui misent sur la flexibilité et la culture du travail fondée sur le « où je veux, quand je veux ».

Il a également énuméré les effets négatifs de l’instauration de la « semaine de 4 jours » qui pourrait se solder par une remise en cause de la productivité à tout prix et de la course au rendement sans parler du fait s’agit là d’une nouvelle source de stress supplémentaire pour les salariés.

S’ajoutant à cela, ce spécialise a aussi tenu à souligner que de nombreux individus commencent à trouver une certaine faille au télétravail en précisant que :

« Preuve, s’il en faut, l’entreprise se doit de rester un lieu de rencontres, de nombreux freelances reviennent au régime salarié par manque de lien social et de nombreux espaces de coworking se développent également pour permettre à leurs utilisateurs d’échapper à la solitude professionnelle. Une source de souffrance. »

Sylvain Bianchini

Les entreprises se doivent d’explorer de nouvelles pistes

Il va sans dire que pour Sylvain Bianchini, ces changements de l’organisation dans l’entreprise sont loin d’être suffisants pour garantir d’une manière efficace le bien-être au travail des salariés. Après tout, cet analyste est persuadé que :

« La bataille de la qualité de vie au travail doit, au contraire, se gagner dans l’entreprise, et non pas en dehors d’elle. Avec un seul mot d’ordre : réenchantons l’entreprise et réaffirmons son rôle social ! »

Sylvain Bianchini.

Dans son élan, ce président et fondateur de WiiSmile a même tenu rappeler que :

« Toute entreprise doit jouer un rôle dans le bien-être de ses collaborateurs et de leurs proches. En mettant à leur disposition des avantages sociaux et culturels qui leur permettent d’avoir un accès facilité à des loisirs, des vacances, des sorties culturelles, du soutien scolaire... »

Sylvain Bianchini.

Tout cela, dans le but de :

  • Recréer du lien et des espaces au service du collectif ;
  • Nourrir intellectuellement et socialement les équipes pour lui permettre d’avancer, au jour le jour.

Pour aider les dirigeants à franchir le cap, il a d’ailleurs énuméré certaines pistes que ces derniers pourraient explorer en incitant ces derniers à :

  • Mettre sur pied des projets en marge de la productivité (projets transverses, réunions de créativité, séminaires...) ;
  • Proposer des solutions aux salariés pour que la qualité de leur temps libre soit portée à son maximum.
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