La solidité des PME françaises en 2019 devrait se confirmer en 2020

un artisan professionnel

L’état de trésorerie des PME françaises s’est nettement amélioré en 2019 d’après l’enquête semestrielle réalisée par Bpifrance Le Lab. Elle se situe désormais au-dessus de son niveau d’avant -crise. Autre bonne nouvelle, la majorité d’entre elles se disent satisfaites de leur rentabilité, une situation qui devrait perdurer en 2020, à l’exception des entreprises exportatrices.

Bilan 2019 positif pour les PME tricolores

En matière de trésorerie, la conjoncture en 2019 a été favorable aux PME,

révèle l’étude de Bpifrance Le Lab parue le 22 janvier dernier. Celle-ci a connu une nouvelle progression, notamment dans les secteurs de la construction (+ 11 points), des transports (+ 8 points) ou encore du tourisme (+ 7 points).

De plus, la diminution du volume de commandes n’a pas affecté la croissance de leur chiffre d’affaires, relativement identique à leurs revenus de 2018.

Important 82 % d’entre elles se réjouissent également d’une rentabilité jugée « bonne » ou « normale ».

Mais la conjoncture globalement positive permise par la solidité du marché domestique n’a pas pleinement profité à toutes les catégories de petites et moyennes entreprises. La banque publique note en effet une décélération de l’activité et des embauches des PME industrielles et exportatrices. Les auteurs de l’étude expliquent ces difficultés par

L’aggravation des tensions commerciales et le climat politique incertain sur la scène internationale.

Ces sociétés sont les seules à annoncer une rentabilité en repli (- 5 points) en 2020.

Perspectives encourageantes pour les PME françaises 2020

D’après l’enquête de Bpifrance,

Les PME ont bénéficié de conditions d’accès facilitées au crédit professionnel pour financer leurs investissements ou leurs besoins de trésorerie.

Près de 9 entreprises sur 10 ont déclaré n’avoir

Rencontré aucune difficulté à obtenir les fonds nécessaires à leur activité.

Pour celles privées d’emprunts bancaires, les principaux motifs de refus sont les exigences de garanties trop contraignantes et leur fragilité financière. Les acteurs du transport et les sociétés industrielles sont les plus nombreux à avoir cité ce dernier facteur.

Ces dernières pourraient néanmoins avoir droit à une réduction des impôts de production souhaitée par le chef de l’État dans le cadre du « Pacte productif » pour les aider à redresser la barre.

Plus largement, les PME se montrent optimistes pour 2020, en particulier pour le marché intérieur. Le président de la banque publique conditionne leurs futurs résultats à deux critères majeurs : la stabilité du cours du pétrole et les performances des partenaires commerciaux de la France hors du secteur industriel.

Retour au de page