October veut offrir aux PME l’opportunité de trouver une source de financement plus adaptée à leurs besoins

 capture ecran du site October

October veut offrir aux PME l’opportunité de trouver une source de financement plus adaptée à leurs besoins. C’est ce qu’a récemment fait valoir Olivier Goy, l’homme à la tête de cette plateforme de prêt qui entend faire profiter de ses services à un plus grand nombre d’entrepreneurs à travers l’Europe.

October figure désormais parmi les derniers survivants des nombreux sites de prêts en ligne qui ont pris le départ en 2014. La preuve que cet ex-Lending a su faire face aux difficultés conduisant à la chute d’un bon nombre d’acteurs spécialisés dans ce domaine.

Cette plateforme est même disposée à faire des bonds en avant si l’on croit Olivier Goy, son cofondateur et dirigeant qui prévoit un développement massif de ses activités sur le territoire européen avec pour objectif de répondre aux besoins financiers de ses clients dans les meilleures conditions. Un projet ambitieux qui pèse pour le moment sur sa rentabilité.

Un des survivants de sa lignée

En 2014, le monde du crédit professionnel a vu naître une soixantaine de plateformes de prêt en ligne. Mais depuis, très peu d’entre elles ont réussi à survivre face à l’adversité. Et comme Tikahau ou Lendopolis, October est l’un des survivants de sa lignée.

Ainsi, cet ex- Lending a eu la chance de perpétuer ses activités pour lui permettre de financer différents projets. À Olivier Goy de préciser :

Nous avons prêté 400 millions d’euros à 800 entreprises en cinq pays, avec une base de 20 000 prêteurs.

Olivier Goy.

Ce responsable a même tenu à ajouter que :

Notre taux de défaut est raisonnable, nos prêteurs gagnent de l’argent.

Olivier Goy.

N’empêche cependant qu’en matière de rendement, October est encore loin du compte si l’on croit son dirigeant qui s’est exprimé en ces termes :

Nous ne sommes pas rentables, car développer des pays coûte cher.

Olivier Goy.

Loin de se contenter du marché français, l’enseigne s’est en effet engagée à conquérir l’Europe en passant par les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie et tout récemment l’Allemagne.

Un objectif précis comme source de motivation

Comme susmentionné, October n’est pas encore rentable. Une situation qui pourrait être une source de découragement, mais qui est pourtant loin de l’être pour cette plateforme, alors qu’elle se doit de faire face à un obstacle supplémentaire qui d’après Olivier Goy réside dans le fait que :

Les chefs d’entreprise ne savent pas assez qu’October existe.

Olivier Goy.

Pour faire face à ces difficultés, l’enseigne s’est ainsi fixé un objectif précis comme source de motivation. Celui de répondre aux besoins financiers de sa clientèle dans les meilleures conditions. À son dirigeant d’ajouter :

D’ici à juin, nous pourrons proposer de nouveaux financements, moins chers. Nous allons recourir à des acteurs pour lesquels l’argent coûte moins cher. Ce sera unique ! Nous voulons que chaque PME ait le réflexe de chercher sur October la source de financement la plus adaptée à son besoin.

Olivier Goy.

Pour y parvenir, la plateforme s’est d’ailleurs alliée à un partenaire de poids, le groupe Allianz qui lui apporte son soutien en prenant part à la capitalisation en notant cependant que dans ce domaine, October demeure l’actionnaire majoritaire.

Une stratégie lui permettant par la même occasion d’améliorer son modèle économique qui affiche actuellement une certaine faille pour permettre à son cofondateur de dire que :

Notre seul point faible, c’est le coût élevé de nos prêts. Les entreprises nous utilisent donc pour des cas particuliers, par exemple quand elles ont besoin de vitesse.

Olivier Goy.

Retour au de page