Le Grand prix de la Transparence vient renforcer la réglementation Solvabilité 2 dans le secteur assurantiel

réunion d'entreprise

Le Grand prix de la Transparence vient renforcer la réglementation Solvabilité 2 dans le secteur assurantiel. Pour son dixième édition, Labrador a en effet étendu ce système récompensant la qualité de l’information réglementée des sociétés de droit français du SBF120 dans ce domaine. Son objectif, encourager les bonnes pratiques de la transparence auprès des principales compagnies d’assurance européennes.

À travers la réglementation Solvabilité 2, les organismes d’assurance européens sont tenus de présenter chaque année leurs données SFCR (solvency and financial conditions reports) ou rapports de solvabilité et de situation financière.

Seulement, force est de constater que les méthodes utilisées ainsi que les informations divulguées sont quelque peu disparates. Raison pour laquelle, Labrador, l’agence de conseil en communication réglementée, a décidé de porter l’étendue de son Grand prix de la Transparence dans le secteur assurantiel afin d’encourager les acteurs concernés.

Ainsi, après une décennie d’existence, ce trophée est désormais accordé aux sociétés d’assurance les plus méritantes. Ces dernières ont d’ailleurs déjà vu leur premier candidat couronné en début octobre dernier.

Quelques lacunes au niveau de la réglementation Solvabilité 2

En mettant sur pied la réglementation Solvabilité 2, l’Union européenne a rendu obligatoire la présentation annuelle des rapports SFCR pour tous les acteurs proposant des services d’assurance professionnelle, automobile, habitat ou autres couvertures de la même lignée.

Concrètement, ce dispositif concerne les assureurs principaux de la zone euro qui se doivent de fournir différents renseignements relatifs à leur solvabilité ainsi qu’à leur système de gestion des risques et du capital. Tout cela, dans le but de mettre en exergue la clarté dans la pratique de leurs activités.

Mais en y regardant de près, les observateurs sont parvenus à conclure que ce mécanisme n’est pas sans failles en pointant du doigt des différences flagrantes concernant les informations divulguées, mais également l’accessibilité à ces données. Ce qui a d’ailleurs incité, Labrador à entrer en scène en permettant aux assureurs de prétendre au titre du Grand Prix de la Transparence.

Le Grand Prix de la Transparence à la rescousse

Labrador est conscient que les failles susmentionnées impactent négativement l’efficience de la réglementation européenne Solvabilité 2. Et en tant qu’agence de notation récompensant la qualité de l’information réglementée des sociétés de droit français du SBF120 depuis 2008, elle est bien placée pour aider les pays de la zone euro à encourager les assureurs dans l’accomplissement de leurs devoirs liés à ce dispositif.

Pour y parvenir, l’enseigne a fait appel au Grand Prix de la Transparence établi selon les critères de labélisation mis en place par Bureau Veritas ainsi qu’un comité scientifique composé de 10 représentants de différents organismes d’assurance.

Et ce, en tenant en compte de 4 lignes principales que sont l’accessibilité, la précision, la comparabilité et la disponibilité des données souscrites dans les rapports SFCR.

Dans ce sens, Bureau Veritas a collecté près de 50 000 données auprès des acteurs concernés afin d’en ressortir la compagnie la plus méritante dans ses rapports prudentiels. Ainsi, pour cette entrée 2019 dans le secteur assurantiel, ce trophée a été rebaptisé Grand Prix de la Transparence Assurances et Mutuelle.

Une récompense qui a été discernée à Generali pour ses efforts de clarté dans la publication de ses rapports de solvency and financial conditions reports sur son site officiel ainsi que celui de ses filiales depuis mai 2017.

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