Un nouvel accord a été signé pour permettre à Banque Populaire de financer plus de TPE

signature d'accord

Après avoir accordé des prêts spécifiques à quelque 200 000 très petites entreprises françaises, Banque populaire renforce encore son soutien en ajoutant 65 000 autres sociétés à financer dans sa liste. Et ce, grâce à un nouvel accord de contre-garantie de prêts qu’elle a conclu avec le FEI (Fonds européen d’investissement) et la Fédération Nationale des Socama.

Si l’accès au crédit est de plus en plus facile en France, bon nombre d’entreprises de petite envergure rencontrent encore des difficultés pour financer leur activité.

Conscient de ces désagréments, le groupe Banque Populaire souhaite donner un coup de pouce à sa clientèle professionnelle, en développant diverses solutions de financement, via des programmes de contre-garantie prodigués par le Fonds européen d’investissement ou FEI par exemple.

Si ce dispositif a déjà aidé plusieurs centaines de milliers de ces TPE à travers des prêts innovants, la banque mutualiste continue son projet en signant un nouvel accord, au début du mois, avec la Fédération Nationale des Socama et le FEI. Cela afin de mettre en œuvre le programme COSME et le Plan Juncker.

Des prêts innovants pour des milliers de TPE

Dans le cadre du programme « COSME – FEIS », le groupe financier mutualiste Banque Populaire a conclu un accord de contre-garantie de prêts avec le FEI et la Fédération Nationale des Socama. Ainsi, se sont rencontrés à la date du 5 avril dernier les dirigeants des trois entités, notamment :

  • Christine Fabresse, directrice générale en charge de la Banque de Proximité et Assurance de BPCE ;
  • Daniel Goupillat, président de la Fédération Nationale des Socama ;
  • Alessandro Tappi, directeur Investissements et Garanties du FEI.

Cette alliance n’était pas une grande première pour ces enseignes qui ont déjà signé précédemment d’autres conventions qui ont permis de soutenir 200 000 TPE françaises à travers trois offres de financement s’élevant à hauteur de 6 milliards d’euros. Il s’agit en l’occurrence du :

  • Prêt Socama Création pour un montant plafonné à 30 000 euros qui est dédié, comme son nom l’indique, aux établissements nouveau-nés jusqu’à leur 2ème année pour la constitution de leur fonds de roulement ainsi que des divers besoins matériels et immatériels ;
  • Prêt Express Socame Européen allant jusqu’à 30 000 à 50 000 euros qui ne requiert aucune caution personnelle. Il permet de financer les investissements courants et de développement ainsi que la transformation numérique de l’entreprise emprunteur ;
  • Prêt Socama Transmission-reprise s’élevant jusqu’à 150 000 euros qui est destiné au financement de la reprise de société.

Les aides financières se poursuivent

Cette fois-ci, 65 000 TPE vont pouvoir profiter des 2 milliards d’euros qui seront consacrés au financement de leur activité, dans le cadre du programme de la Commission Européenne pour la compétitivité des petites et moyennes entreprises, dénommé COSME et du Plan d’Investissement pour l’Europe appelé communément Plan Juncker.

De quoi enthousiasmer les protagonistes qui prévoient en cet accord un formidable soutien pour les TPE qui projettent de contracter un crédit professionnel afin de se développer davantage. Alessandro Tappi, par exemple, ne se tarit pas d’éloge pour cette initiative. Il a alors déclaré être :

Très heureux de poursuivre nos accords de contre-garantie de prêts avec Banque Populaire et le réseau des Socama. Ce mécanisme de contre-garantie permet aux petites et moyennes entreprises mais aussi aux plus petites entreprises d’emprunter pour continuer à investir et se développer. C’est la vocation du FEI, et de l’Europe en général, d’aider les entrepreneurs à se développer, au plus près des territoires.

Alessandro Tappi.

Au commissaire européen pour les affaires économiques et financières, la fiscalité et les douanes, Pierre Moscovici, d’ajouter :

Cet accord est un formidable coup de pouce financier pour nos petites entreprises, qui peinent trop souvent à obtenir les fonds nécessaires à leur croissance. Grâce au Plan Juncker – grâce à l’Europe ! – elles ont désormais les moyens de créer des emplois, de la valeur et de se développer à l’international.

Pierre Moscovici.

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