TreeFrog Therapeutics dispose des atouts nécessaires pour assurer son développement

capture ecran du site TreeFrog Therapeutics

La production de cellules-souches pour guérir certaines affections dégénérescentes commence à détenir une place importante dans les secteurs industriel et santé. Conscients de cette nouvelle opportunité, deux scientifiques ont fondé TreeFrog, opérant dans ce domaine et qui semble être lancée sur la bonne voie. De fait, six mois à peine après son lancement, la société perçoit plus de sept millions d’euros de financement.

Avec une récente levée de fonds estimée à plus de sept millions d’euros, la Startup d’à peine six mois, TreeFrog Therapeutics prouve son expansion dans l’univers industriel de la Deeptech.

Autant dire aussi que la France où les deux cofondateurs de l’enseigne ont choisi pour l’implantation de cette dernière soutient leur projet, notamment via la ville de Bordeaux, la région Nouvelle-Aquitaine ainsi que le ministère de la Recherche.

À savoir, TreeFrog est une société productrice de cellules-souches visant à soigner certaines maladies comme le diabète de type 1 et la dégénérescence de la rétine. Elle bénéficie d’infrastructures de classe internationale pour le développement de son activité.

Une rencontre fortement bénéfique

Maxime Feyeux et Kévin Alessandri, un biologiste et un physicien se sont penchés sur des sujets afférents à l’utilisation de cellules-souches pour traiter certaines pathologies, lors de leurs thèses réalisées à l'université de Genève en 2014. Étant liés par leur centre d’intérêt commun, les deux chercheurs ont projeté de fonder une entreprise dédiée à la thérapie cellulaire.

Les deux scientifiques n’ont d’ailleurs pas laissé leur idée au stade de projet, car un an après leur rencontre, ils ont décidé d’implanter leur future entreprise en Hexagone, plus précisément à Bordeaux. Et il faut dire que l’accueil que la ville bordelaise lui a réservé a été pour le moins chaleureux.

De fait, non seulement le pays est très enclin au financement des technologies de cette envergure, mais en plus l’enseigne fait aussi de son activité un fort levier de croissance. À savoir, elle donne de l’espoir aux patients atteints de certaines maladies cardiaques, de Parkinson, de dégénérescence de la rétine ainsi qu’aux diabétiques de type 1.

Ainsi, voyant officiellement le jour en novembre 2018, la société accélère sur sa voie, étant à l’œuvre depuis le mois de janvier dernier. Kévin Alessandri, à la tête de l’entreprise, a néanmoins craint de ne pas pouvoir répondre aux demandes. Selon lui :

Les premiers résultats médicaux arrivent, mais on va être bloqué par le problème des cellules-souches que l'on ne sait pas produire en grande quantité alors que potentiellement des millions de patients sont concernés.

Kévin Alessandri.

Des millions d’euros de financement pour aller plus vite en besogne

TreeFrog Therapeutics s’accroit à vue d’œil. Et c’est notamment grâce aux coups de pouce financiers dont elle bénéficie. À ces débuts, l’enseigne a déjà obtenu quelque trois millions d’euros, dont notamment une bourse d'initiative d'excellence d’une valeur de 300 000 euros octroyés par l’université de Bordeaux qui ont contribué :

  • Au développement de son activité ;
  • Au dépôt de brevets, au nombre de sept ;
  • À la mise au point d’un pilote industriel.

Et tout récemment, sans avoir à passer par un prêt professionnel classique, l’entreprise a réussi à engranger 7,1 millions d’euros suite à des levées de fonds, dont :

  • 6,5 millions accordés par des mécènes comme Aquiti Gestion, Irdi Soridec, la Satt Aquitaine ainsi que Galia Gestion et XAnge ;
  • 600 000 euros via le ministère de la Recherche, Bpifrance et la région Nouvelle Aquitaine.

Par ailleurs, l’établissement où elle est hébergée, l’ENSTBB ou (École nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux) est un atout significatif étant donné qu’il lui permet d’exploiter l'Institut d'optique d'Aquitaine et le centre de neurosciences Broca, deux infrastructures de classe internationale, à son profit.

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