L’accès au financement d’une entreprise auprès des banques requiert certaines garanties

étude d'un dossier bancaire d'entreprise

Dans une enquête récente, France Active et OpinionWay ont fait valoir que la création d’entreprises intéresse désormais les jeunes Français de 18 à 30 ans et que pour y parvenir, ils auraient besoin de soutien financier. Et il faut dire que dans ce domaine, ce n’est pas les offres qui manquent auprès des banques, mais avant de donner leur accord, ces dernières exigent certaines garanties.

Assurance-crédit, apport initial, signature émanant d’un établissement public ou cautionnement solidaire… un entrepreneur se doit de fournir toute une liste de garantie avant d’espérer obtenir une réponse favorable à une demande d’emprunt destiné à financer la reprise ou la création d’une entreprise.

Ces couvertures financières sont en effet systématiquement exigées par les créanciers pour leur servir de parachute en cas de défaut de paiement de la part de l’emprunteur. Seulement, il se trouve que parfois, ce dernier n’arrive pas à les réunir que ses projets finissent par tomber à l’eau. À noter toutefois que ce genre de déception peut être évité, grâce au soutien de BPI France et de France Active.

Les créanciers misent sur la prudence

Pour un futur entrepreneur, le prêt professionnel figure parmi les principaux atouts permettant le lancement ou le développement d’un projet. Mais pour y accéder, il se doit de gagner la confiance des organismes prêteurs spécialisés dans le financement d’entreprise qui misent sur la prudence face aux éventuels risques de défaut de paiement.

C’est d’ailleurs la raison principale incitant ces derniers à exiger une garantie de la part de l’emprunteur qui peut être un patrimoine personnel ou des gages financiers venant d’un ami ou d’un membre de la famille.

À noter toutefois qu’en choisissant cette option, les risques que les prêteurs puissent activer les clauses de garanties pour se faire rembourser en cas de non-remboursement sont élevés. Ainsi, l’on peut citer :

  • L’acte de cautionnement solidaire ;
  • Les garanties sur le patrimoine personnel du dirigeant ;
  • Les hypothèques sur des biens immobiliers ;
  • Les assurances vie ou certains produits boursiers.

L’assurance-crédit est également une solution systématiquement proposée par les banques. Celle qui permet à ces dernières de se faire restituer la somme empruntée à travers l’organisme d’assurances même en cas de dépôt de bilan ou de faillite du client.

Le soutien des organismes publics optimise les chances

Pour les emprunteurs, il n’est toujours pas évident de réunir toutes les garanties exigées par les établissements bancaires qu’ils sont nombreux à se faire repousser. BPI France et France Active en sont conscients que ces organismes publics ont décidé d’apporter leur soutien aux demandeurs de prêts afin de réduire au mieux le nombre de refus.

Pour sa part, France Active s’adresse à tous les projets de création d’entreprises portés uniquement par des sans-emploi ou tout individu en situation de précarité économique en proposant un cautionnement à hauteur de 65% du montant demandé dans la limite de 45 000 euros.

Quant à BPI France, sa « garantie création » est destinée aux dirigeants de PME de moins de 3 ans désireux d’investir dans l’achat de matériel, d’un fonds de commerce ou dans le but de répondre à un besoin de roulement en se portant garant à hauteur de 50 à 60% le montant du prêt.

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