Un grand nombre de créateurs d’entreprise ne bénéficient pas d’accompagnement

des professionnels en entreprise

Plusieurs nouvelles entreprises ont vu le jour ces dernières années et la plupart d’entre elles ont été créées par des auto-entrepreneurs. Devant cette hausse remarquable du nombre de créateurs d’entreprise, les fonds disponibles pour assurer leur accompagnement n’arrivent pas à couvrir tous les besoins. Une étude réalisée par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a d’ailleurs permis de constater une régression significative de l’accompagnement de nouveaux entrepreneurs entre 2006 et 2014.

Les auto entrepreneurs peuvent recourir au microcrédit

Dans la majorité des cas, les porteurs de petit projet de création d’entreprises sont exclus des prêts bancaires classiques. Ces derniers peuvent néanmoins accéder au crédit auto entrepreneurs, plus connu sous l’appellation de microcrédit professionnel.

Ce type de financement est accordé au créateur d’entreprise qui peine à obtenir du prêt auprès des banques. En principe, le souscripteur d’un microcrédit professionnel bénéficie systématiquement d’un accompagnement.

Le montant du financement peut atteindre 10 000 euros et le bénéficiaire dispose d’un délai maximal de remboursement de 4 ans.

Quelques organismes comme l’Adie ou la Nef sont reconnus comme des références en la matière, mais il est également possible de recourir à des prêts solidaires proposés sur des plateformes de financement en ligne.

Les offres d’accompagnement ne correspondent pas aux besoins des entrepreneurs

Le marché de l’accompagnement compte un nombre important d’offres destinées aux créateurs d’entreprise.

Important Pourtant, ceux-ci ont des difficultés à trouver la structure ou le réseau qui fournit la solution adaptée à leurs besoins.

En effet, ils sont souvent confrontés à de fausses promesses d’accompagnement et doivent se débrouiller seuls pour assurer la pérennité de leurs entreprises.

Malgré cela, les statistiques de l’Insee démontrent que « plus de 7 entreprises sur 10 créées au cours du premier semestre 2014 étaient en vie trois ans après leur création ».

À noter toutefois que les sociétés résistent mieux que les entreprises individuelles, étant donné que celles-ci ne bénéficient pas, pour la plupart, d’accompagnement adéquat, ni au démarrage ni pour la suite.

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