Les ETI tricolores anticipent de belles performances cette année malgré un contexte peu conciliant

des professionnels en activité

Les ETI tricolores anticipent de belles performances cette année malgré un contexte peu conciliant. Pour cette saison, ces entreprises de taille intermédiaires sont en effet nombreuses à tabler sur un chiffre d’affaires encourageant et à prévoir des investissements de grande envergure. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête initiée par DGE et Bpifrance.

Difficultés à recruter, baisse des transactions au niveau du commerce mondial, dégradation de la situation financière… différents facteurs portent à croire que les ETI françaises éprouveront quelques peines à se développer cette année.

Ce qui n’est pas tout à fait faux d’ailleurs puisque ce baromètre de DGE et de Bpifrance a permis de constater que la perspective d’évolution de leurs activités pour cette année s’est retrouvée à 44% si elle était de 52% la saison précédente.

Cependant, il faut préciser que malgré cette légère baisse, ces prévisions demeurent élevées pour inciter la majorité des entrepreneurs (53%) à tabler sur un chiffre d’affaires positif notamment auprès des entreprises tournées vers le marché intérieur.

Une saison parsemée d’embûches

Par rapport aux saisons précédentes, celle de 2019 est particulièrement parsemée d’embûche pour les entreprises de taille intermédiaire tricolores notamment en ce qui concerne les ETI dépendantes du commerce mondial. Il se trouve en effet que ces dernières voient leurs activités ralentir face à la baisse des transactions dans ce domaine qui ne fait que s’accentuer depuis un certain temps.

Et tout comme les autres structures, elles se doivent également d’anticiper un léger fléchissement au niveau de leur trésorerie qui devrait se dégrader de 9 points cette année par rapport en 2018 qui a également reculé de 5 points comparés à la période d’avant.

S’ajoutant à cela, les difficultés à recruter ne sont pas pour faciliter les choses d’autant que ce problème tend à se renforcer si l’on tient compte du fait que 43% d’entre eux y étaient contraints en 2018 si ce niveau était de 36% un an plus tôt. Et parmi les principales entraves, l’on peut mentionner :

  • L’inadéquation des attentes des entreprises à celles des candidats pour 4 ETI sur 5 ;
  • Le niveau de qualification du salarié pour 59% des cas ;
  • Le manque d’expérience pour 39% ;
  • Le niveau de salaire demandé pour 29% ;
  • L’implantation géographique de la structure pour 27%.

Les ETI sont positives malgré tout

Malgré ses difficultés, les ETI demeurent positives. La preuve, 53% d’entre elles tablent pour une croissance significative de leur chiffre d’affaires si ce rapport est seulement de 9% pour celles qui pensent à une certaine régression. Ce niveau est même d’autant plus élevé auprès des structures touchées par le ralentissement du commerce mondial en affichant 62% à la barre contre 9% pour les moins enthousiastes.

Pareille situation côté investissement. En effet, elles sont bien nombreuses à prévoir investir dans de nouveaux projets d’autant que le contexte est actuellement favorable aux emprunts bancaires notamment grâce à des taux d’intérêt relativement faibles. Soit, une situation incitant les ETI à préférer recourir à un prêt professionnel pour se financer plutôt que de puiser dans leur trésorerie. Dans ce sens :

  • Près d’un tiers des ETI envisagent la création de nouvelles filiales ;
  • 43% envisagent de prendre de nouvelles participations ;
  • Une ETI sur cinq dispose d’un projet ferme de création de filiale ou de prise de participations à l’étranger en ciblant principalement la Zone Euro avant l’Afrique et l’Asie.

Soit des perspectives de développement qui peuvent influencer le marché de l’emploi sur le territoire français qui devrait progresser à + 35 points si l’on croit le solde d’opinion prévisionnel si ce niveau est de +16 sur le plan international.

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