En 10 ans, le régime du micro-entrepreneur a réussi à séduire toutes les générations en France. En effet, le rapport de l’Acoss paru en mi-juillet 2019 a fait état de plus de 1 360 000 micro-entreprises immatriculées en décembre 2018. Et cette catégorie d’entrepreneurs regroupe des travailleurs indépendants, des salariés, des jeunes, et des retraités : plus de 19 % des professionnels ayant opté pour ce statut sont des jeunes de moins de 30 ans, près de 40 % d’entre eux sont des femmes, et environ 12 % sont des séniors (plus de 60 ans).
D’après les statistiques de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale,
« Le transport, le bâtiment, les spectacles et arts, le service de conseil et l’activité industrielle sont les secteurs qui ont connu une forte croissance l’année dernière ».
Dans l’ensemble, le volume d’affaires généré par ces micro-entreprises se chiffre à 12,4 milliards d’euros.
Le CA moyen diffère toutefois d’un secteur à l’autre : le chiffre d’affaires des entreprises œuvrant dans les secteurs juridique, informatique, financier et immobilier peut atteindre 20 000 euros, tandis qu’il est limité à 5 856 euros en moyenne dans le secteur du transport.
Pour démarrer leurs activités, la plupart des micro-entrepreneurs comptent sur les apports personnels, les aides fournies par les organismes spécialisés (prêts d’honneur) et le crédit auto entrepreneur.
Il est possible de bénéficier des meilleures conditions de financement en passant par un courtier.
Représentant 33 % des micro-entrepreneurs actifs et qui génèrent du CA, les salariés du secteur privé choisissent ce régime pour concrétiser des projets personnels. Bien sûr, il s’agit d’une activité secondaire et le chiffre d’affaires dégagé est nettement moindre.
Ces salariés choisissent le plus souvent les mêmes secteurs d’activité que les travailleurs indépendants :
Important Pour rappel, les plafonds de chiffres d’affaires des auto entrepreneurs sont fixés à 170 000 euros pour une activité de vente, et 70 000 euros pour les prestations de service.
