Des solutions de financement pour rattraper le retard de la French Tech sur le marché boursier

gestion des finances d'entreprise

Le secteur de la technologie constitue un levier incontournable de la création d’emploi de demain. Les entreprises françaises dans ce secteur peinent pourtant à croître et à se faire une place sur les marchés boursiers. Pour y remédier, les experts préconisent de multiplier les fonds d’investissement en faveur des entreprises numériques.

Une faible présence sur le marché boursier

Pour mesurer l’ampleur du défi, le rapport d’une étude menée par un organisme spécialisé souligne

« La grande absence des entreprises numériques dans le CAC40 ».

À titre de comparaison, aux États-Unis, ces sociétés représentent près du tiers de l’indice S&P500.

Le top 100 des entreprises technologiques cotées par le magazine économique Forbes ne compte qu’une seule française – Dassault Systèmes – alors que la liste en comprend près d’une quinzaine de chinoises et quasiment une cinquantaine d’américaines.

Important Ces constats mettent en exergue le retard de la France dans ce secteur jugé stratégique pour les créations d’emploi de demain.

Le document appelle ainsi à

« La mise en place de solutions d’investissement afin d’aider les sociétés françaises à monter en régime et à s’introduire en Bourse ».

En effet, le financement demeure une problématique de taille pour le secteur technologique. Ce facteur constitue d’ailleurs un frein pour sa croissance.

Malgré toutes les qualités des start-ups françaises, celles-ci peinent à trouver des financements qui leur permettent d’être cotées en Bourse.

Une situation qui s’explique par la faiblesse de la demande de titres d’entreprises numériques et l’insuffisance de l’offre.

Multiplier les fonds d’investissement

En France, il n’existe pas de fonds de financement d’entreprise en late stage. C’est-à-dire des fonds capables de lever au-delà de 30 millions d’euros.

Or, pour gagner le statut de licorne et espérer entrer en Bourse, il faut franchir le seuil des 100 millions.

Raison pour laquelle le rapport recommande

« La création d’une dizaine de fonds late stage au cours des trois prochaines années ».

Chacun de ces fonds devrait être en mesure de gérer au moins un milliard d’euros. Le rapport appelle ainsi les pouvoirs publics à

« Sensibiliser les investisseurs à considérer le secteur technologique français comme un grand thème d’investissement ».

Important L’idée étant d’équilibrer le marché des financements d’entreprise technologique par des mécanismes de marché, et non à travers des dispositifs d’incitation fiscale.

Pour remédier à la faiblesse de la demande, le document préconise également

« La mise en place de fonds global tech pour encourager les investisseurs et les particuliers à acheter des titres de sociétés numériques cotées en Bourse ».

L’objectif étant de collecter une dizaine de milliards d’euros, dont 20 % auprès des particuliers et 80 % auprès des investisseurs institutionnels.

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