La franchise a la côte auprès des organismes prêteurs

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Publié le lundi 26 novembre 2018 10:29 par Meilleurtaux.com

Sur l’ensemble du territoire français, on dénombre près de 70 000 entreprises franchisées. Tout cela pour dire que les entrepreneurs ont un attrait particulier pour la franchise bien que sa création requiert une énorme quantité d’argent. Le fait est que ce concept a la cote auprès des différents établissements prêteurs.

Pour créer une franchise, un entrepreneur porteur de projets doit réunir au minimum dans les 10 000 euros. Ce montant peut même dépasser les 400 000 euros selon l’envergure de l’objectif ou si l’initiateur investir sur le marché international. Et ce, rien que pour en obtenir un droit d’exploitation commerciale.

Une somme qui n’est toujours pas évident de réunir sans une aide extérieure de la part d’une banque ou autres organismes financiers. Heureusement que ces derniers ont d’ores et déjà accordé leur confiance à ce système entrepreneurial qui a déjà fait preuve de son efficacité.

Ce qui simplifie amplement l’accès à un financement adéquat. Toutefois, l’intéressé est quand même tenu de régler un apport financier personnel s’il veut parvenir à ses fins.

Une franchise a tout pour séduire les prêteurs

Si en France, il existe plus de 70 000 franchises, c’est que ce système a tout pour séduire les prêteurs ne serait-ce que d’énumérer :

• L’efficacité de leur modèle financier ;
• L’efficacité de leurs méthodes commerciales, leurs expériences, leurs logistiques ainsi que leurs techniques.

D’ailleurs avec de tels atouts, de nombreuses entreprises telles que Subway, Burger King, SAFTI ou Europcar sont parvenus à tisser un lien de confiance auprès des banquiers ou autres opérateurs financiers quant au financement de leur projet.

Côté compétence, un candidat sélectionné à la franchise est également rassurant pour les acteurs financiers, car :

• Il aura suivi quelques mois de formation initiale pour lui permettre d’être opérationnel et efficace dès ses premières semaines d’activité ;
• Il aura été choisi par un franchiseur qui a tenu en compte son expérience dans un domaine similaire à celui dans lequel il va s’engager
• Il aura été choisi par un franchiseur pour ses savoir-faire en tant que gestionnaire, commerçant ou manager.

Et en parlant de franchiseur, ce dernier est également un parfait accompagnateur dans l’accomplissement de toutes les démarches visant à obtenir un crédit en précisant toutefois que ces deux structures sont indépendantes financièrement et juridiquement.

Plus coûteuse qu’une entreprise classique

La création d’une franchise nécessite une quantité non négligeable d’argent. Elle est même plus coûteuse que celle d’une structure classique. En effet, si cette dernière plafonne à 120 000 euros (société européenne), la première requiert quatre fois plus pour atteindre les 500 000 euros même si dans la majorité des cas, cette somme oscille entre 50 000 et 200 000 euros.

Autant dire qu’il n’est toujours pas évident pour un entrepreneur de réunir pareil montant sans solliciter un financement entreprise auprès des acteurs financiers, bancaires ou non. Toutefois, cette solution ne le délivre en rien d’un apport personnel obligatoire. Soit en moyenne 30% du capital initial demandé qui servira essentiellement à :

• Couvrir l’ensemble des frais permettant d’ouvrir un point de vente dans des conditions optimales ;
• Servir de gage d’engagement auprès de l’organisme prêteur et du franchiseur.

Deux éléments cruciaux qui permettent de garantir l’aboutissement d’une demande d’emprunt.