Les entrepreneurs français ont un penchant pour les entreprises artisanales

Etude d'une entreprise artisanale

Pas plus tard que le 11 juin 2018, l’Institut Supérieur des Métiers et la MAAF (ISM/MAAF) a dévoilé les résultats de leurs enquêtes concernant la transmission et la création d’entreprises en France. D’après les chiffres proposés par ce service, la balance est plutôt penchée vers le secteur artisanal pour la saison 2017.

En France, de nouvelles entreprises se font répertorier chaque année. Pour 2017, le centre de ressources sur l’artisanat et la petite entreprise en a enregistré 155 200.

Et ce, rien que pour les activités artisanales. Il se trouve, en effet, que les entrepreneurs français sont plutôt attirés par ce domaine, représentant plus d’un quart des investisseurs.

D’après le baromètre, la création n’est pas l’unique facteur menant à la croissance de ce secteur. La transmission de société aussi y est pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, la situation durant cette période a été stable si l’on se réfère à la saison 2016.

La création et la transmission en faveur des entreprises artisanales

La création et la transmission d’entreprise jouent un rôle dans l’essor du secteur artisanal.

L’étude menée par l’ISM/MAAF démontre qu’un tiers des sociétés employant des salariés a été transmis partiellement ou totalement. Tout indique que la majorité (64%) des grandes structures se sont engagées dans cette procédure et a connu, pour la plupart (74%) un succès. C’est aussi le cas des 62% de travailleurs indépendants qui ont emprunté ce chemin.

Dans ce domaine, il faut souligner que plus de la moitié des repreneurs sont des opérateurs. Un sur trois est un membre de la famille et seuls 14% sont issus du personnel de l’infrastructure transmise.

En ce qui concerne les initiatives prises pour créer de nouveaux établissements, les chiffres ont atteint les 155 200 en 2017. Soit une hausse de 1% par rapport à l’année précédente, ce qui reflète une situation stable. Ainsi, l’artisanat représente désormais 26% des réalisations sur tout le territoire français.

Les entrepreneurs ont un penchant pour certaines activités

Selon l’Institut Supérieur des Métiers et la MAAF, les micro-entreprises ont cédé la place aux structures individuelles depuis ces trois dernières années. Les deux institutions ont même souligné que :

Le nombre de micro-entrepreneurs baisse pour la troisième année consécutive et atteint son niveau le plus bas (39 640) depuis la création du régime en 2009.

Parmi les 155 200 sociétés créées, certaines activités prennent l’avance sur d’autres. Dans ce sens, 2017 s’est surtout fait remarquer par l’émergence de différents acteurs proposant des services de transport comme le taxi ou le VTC qui représentent près de 11 360 créations.

La commercialisation de plats à emporter ainsi que les prestations de nettoyages aussi sont dans la course en affichant respectivement 7580 et 9510 lancements.

Ce phénomène serait en grande partie le fruit de la faculté d’adaptation des artisans par rapport aux besoins des consommateurs. D’ailleurs, la plupart d’entre eux ont eu recours à un prêt professionnel pour financer leur projet. Ainsi, les opérateurs ont essentiellement porté leur choix sur des investissements porteurs :

  • Les services aux entreprises et le numérique
  • La fabrication sur mesure
  • Le manger local
  • Le bien-être
  • L’économie verte
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