La Banque de France veut aider les PME

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Dans chaque département, la BdF a mis en place un correspondant TPE chargé de les orienter et de les sortir de leur isolement.

Anticiper les difficultés

Depuis le printemps 2016, la Banque de France a mis en place, dans 96 départements métropolitains, un correspondant TPE chargé de recevoir les patrons des très petites entreprises pour les conseiller et les orienter vers les réseaux susceptibles de les aider.

Formés aux problèmes que peuvent rencontrer ces petits patrons, ces correspondants ont pour vocation d’anticiper les difficultés de chefs d’entreprises, souvent seuls à assumer la gestion de leurs activités. Plongés dans leur travail, ils méconnaissent souvent les services à leur disposition dans leur département.

Quelle que soit leur problématique (création, gestion, prêt pour entreprise, transmission…), les patrons de TPE pourront exposer, en toute confidentialité, leurs problèmes au correspondant local qui les guidera, gratuitement, vers des organismes type centre de gestion agréé, chambres consulaires, réseaux associatifs ou organismes de financement participatif ou de microcrédits.

Un nouveau business partner

Les TPE regroupent les entreprises de moins de 10 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros. En 2012, elles étaient 2,1 millions en France, employant 2,3 millions de salariés. En termes de valeur ajoutée, les TPE participent à hauteur de 9 % au produit intérieur brut national.

Généralement tournées vers l’économie locale (commerce, services aux entreprises ou construction), ces petites structures constituent un maillon important de l’activité économique. Pour Didier Lavigne, correspondant TPE du Lot-et-Garonne, les aider, « c’est ouvrir de nouveaux chemins vers la croissance ».

Pour cet adjoint du directeur départemental de la Banque de France, le correspondant joue un rôle de facilitateur. Grâce à sa parfaite connaissance des partenaires locaux, il peut aider les TPE dans leur développement, notamment en matière de crédit, tant de trésorerie que d’investissement, leur permettant d’investir et de générer de l’emploi.

Avec ce nouveau service, la Banque de France espère se rapprocher de l’économie réelle et ainsi perdre son image de vieille dame pour endosser l’habit moderne et dynamique de « partenaire business ».

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