L’univers du financement privé des PME-ETI séduit les profils bancaires

Finance des PME

Les fonds de dette privée pour le financement privé des PME-ETI – secteur en plein essor – séduisent bon nombre de banquiers en reconversion professionnelle.

Obligation de reconversion pour de nombreux banquiers

La démarche de désintermédiation bancaire est en marche et s’ajoute au durcissement de la règlementation et aux difficultés du marché bancaire traditionnel. Sous cette pression croissante, les grandes banques de financement et d’investissement (BFI) sont contraintes de réduire leurs effectifs.

Dans ce contexte, les cadres bancaires sont nombreux à vouloir ou devoir changer de métier. Certains se sont tournés vers les fonds de dette privée, dont l’activité est proche de celle des banques.

Large palette de compétences commune aux deux métiers

Les deux professions ont notamment en commun l’analyse-crédit. Cette étape est essentielle pour évaluer précisément les risques que présente chaque dossier et décider ou non d’accorder à l’entreprise concernée un crédit professionnel.

Et un parcours en banque est utile à plus d’un titre : au-delà de l’analyse de tous les types de risques, de tels profils sont en mesure de mettre en place un plan de financement et de gérer le processus. Pour travailler dans le monde de la gestion en dette privée, un passé bancaire est idéalement complété par une expérience en conseil ou en gestion d’actifs, éventuellement en private equity, et des compétences dans le domaine juridique.

La simple étude des données comptables ne suffit pas, il faut des professionnels capables de s’adapter et ayant le sens du relationnel pour traiter avec les avocats, mais aussi avec les chefs d’entreprise eux-mêmes afin d’avoir une vision globale de leur activité et un œil critique.

Une nouvelle profession gratifiante pour les anciens banquiers

Le contact avec les investisseurs est un autre aspect attrayant du métier. Ayant l’obligation de proposer des placements rentables et sécurisés et des portefeuilles équilibrés, les financiers se responsabilisent.

De plus, dans ces petites équipes à la structure managériale plus plate, ces spécialistes des fonds de prêts aux entreprises disposent d’une plus grande marge de manœuvre, sont plus réactifs et plus agiles.

Beaucoup trouvent dans ce mode de fonctionnement un épanouissement professionnel qui n’existait plus dans l’univers bancaire. Un autre sentiment gratifiant domine : le plaisir de financer des entreprises dynamiques et des segments porteurs, et par la même occasion, contribuer à la croissance de l’économie réelle.

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