L’Europe tire des leçons du Start up Britain

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Avant le Brexit, le système londonien pour la création de startup fut considéré comme le plus performant. Maintenant, c’est au tour de la France et de l’Allemagne de tenter de se démarquer.

Depuis le Brexit, plusieurs pays prennent des initiatives afin de rattraper leur retard sur le marché londonien. La France et l’Allemagne se focalisent surtout sur la création d’entreprise.

De toute évidence, la meilleure stratégie serait d’identifier les facteurs de succès du Royaume-Uni afin de les adapter et pouvoir les appliquer sur son territoire. Pour ces deux pays, le Brexit est l’opportunité pour avoir la place qu’ils méritent face au modèle britannique.

Le start up Britain montre le chemin

Même après le Brexit, la campagne « Start Up Britain » au Royaume-Uni arrive à faire monter son pourcentage de créations de startups de 440 900. Pour l’année 2014, l’on peut en compter 581 173, tandis qu’en 2015 l’on dénombrait 608 110. Cette réussite s’est faite grâce à plusieurs critères qui incluent plusieurs secteurs économiques.

Il est connu qu’en matière de création d’entreprise, le Royaume-Uni offre une fiscalité attractive pour les fondateurs d’entreprise ainsi qu’aux investisseurs, une souplesse dans le cadre du travail pour les salariés, des procédures administratives facilitées, sans oublier une garantie de soutien des investisseurs tout le long de la croissance des PME.

Encore des améliorations à faire pour la France

En 2015, la France a répertorié 550 700 entreprises créées. Parmi ces entreprises les 223 400 sont des micro-entreprises ou des autos-entrepreneurs.

Pour mieux investir dans une PME, il est nécessaire de se rappeler d’une disposition non négligeable dans l’environnement économique britannique qui est la rapidité d’action.

En effet, la notion du temps est très importante dans une Etant donné que cette dernière peut disparaitre en 3 mois seulement, alors il faut lui demander un délai de 8 pour accorder un financement. Pour le cas de la France, les analystes économiques précisent que le pays doit renforcer son capital-risque, comme pour le cas de Bpifrance.

De la France à l’Allemagne

Selon une enquête menée par le cabinet Bitkom Research, 55% des dirigeants de startups allemandes affirment que la principale épreuve à surmonter quand on veut investir dans une PME en Allemagne réside dans le financement 34% d’entre eux soulignent qu’ils n’ont pas de fonds pour les prochains mois d’activité.

Durant cette période de croissance, les petites entreprises ont du mal à trouver un financement, surtout au-delà des 2 millions d’euros. Une bonne initiative allemande a été remarquée pour accélérer les startups. Elle consiste à mettre en place des incubateurs dans tous les secteurs dont le high tech, le commerce et l’énergie.

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