La dernière version du protocole sanitaire se veut être la plus souple de toutes

Documentation d’infirmière

Depuis sa mise en place en 2020, le protocole sanitaire visant à limiter la propagation du coronavirus auprès des entreprises a connu une multitude de changements. D’ailleurs, le dernier en date est intervenu à peine quelques jours après le précédent et se veut être le plus souple des versions adoptées jusqu’ici.

Pour la France et de nombreux pays où le coronavirus fait des ravages, le protocole sanitaire est perçu comme une assurance multirisque professionnelle pour les entreprises. Non pas sans raison puisque ce dispositif lancé depuis le début de la crise sanitaire est conçu pour garantir une meilleure protection contre ce fléau.

Et maintenant que la situation semble se calmer, les autorités ont jugé utile de le rendre moins contraignant. Les analystes s’accordent même à dire qu’il s’agit là de sa version la plus souple depuis son lancement. Le fait est que cette règle de 25 pages a cédé la place à un « Guide repère » d’une feuille recto verso.

De 25 pages à une feuille recto verso

À titre de rappel, le protocole sanitaire applicable dans les entreprises est lancé à la sortie du premier confinement en mai 2020. Depuis, ce dispositif a connu de nombreux changements en fonction de l’évolution de la pandémie conduisant les autorités à procéder à des durcissements ou des assouplissements.

En ce sens, tout porte à croire que la dernière de la lignée présentée récemment par le ministère du Travail est jusqu’ici la plus souple de toutes étant donné que les 25 pages ont été réduites en une feuille recto verso baptisée « Guide repère ». À la ministre Élisabeth Borne de préciser :

Le guide repère est là pour rappeler le droit existant et renvoyer vers des ressources utiles pour les entreprises, il n’a pas de valeur juridique comme le protocole.

Élisabeth Borne

De quoi apporter un bol d’air frais aux salariés qui s’accordent à dire que :

Nous accueillons la nouvelle avec satisfaction, mais prudence.

Non pas sans raison puisque depuis 14 mars :

  • Le port du masqué n’est plus obligatoire sauf dans les transports publics et les établissements sanitaires ;
  • La fin du passe vaccinal a sonné pour les salariés des secteurs où il était obligatoire ;
  • Les mesures sanitaires obligatoires sont réduites au statut de recommandations.

Ainsi, les grandes lignes du protocole ont été assouplies sauf pour les profils vulnérables en faisant allusion aux personnes en proie à l’insuffisance cardiaque ou avec des antécédents cardiovasculaires sans parler des diabétiques ou obèses. Pour ces derniers, le télétravail à 100% est maintenu.

Plus de responsabilité aux employeurs

Pour le gouvernement, l’assouplissement de ce protocole sanitaire revient à accorder plus de responsabilités aux employeurs comme indiqué dans ce « Guide repère » faisant savoir qu’il incombe à ces derniers :

  • D’évaluer les risques d’exposition au virus ;
  • De mettre en œuvre des mesures de prévention visant à supprimer les risques à la source ;
  • De réduire au maximum les expositions qui ne peuvent être supprimées ;
  • De privilégier les mesures de protection collective.

Ainsi, tout se joue désormais au niveau des entreprises selon un avocat spécialisé en santé au travail faisant remarquer que :

Le risque pour l’employeur d’engager sa responsabilité si un de ses salariés contracte le Covid demeure.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la vaccination, les mesures sanitaires ainsi que la prévention des risques de contamination manuportée demeurent fortement recommandées.

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