Le nombre élevé d’intérimaires recruté par Amazon France Logistique en 2019 cacherait une facette quelque peu inquiétante

 Devanture

Le journaliste Jean-Baptiste Malet a récemment publié un article traitant un sujet sur Amazon France en se focalisant essentiellement sur l’entrepôt de la firme. Ainsi, l’on constate que dans ce domaine, la société de Jeff Bezos avait encore à faire découvrir des choses qui méritent l’attention. Du moins, en ce qui concerne la période d’exercice de 2019.

Dans le cadre de ses études concernant Amazon, Jean-Baptiste Malet a concentré ses efforts sur un document de 170 pages mis à la disposition du Comité social économique central de l’enseigne. En procédant ainsi, ce journaliste s’est donné pour mission d’évaluer la politique sociale de ce géant de la vente en ligne.

Une initiative qui a permis à cet analyste de découvrir qu’il y a deux ans, l’on pourrait retenir deux points majeurs concernant cette firme, le recours aux intérimaires qui battait son plein et l’absence d’éléments suffisants expliquant un taux relativement élevé d’absentéisme et du nombre de départ d’employés.

Une situation quelque peu inquiétante détectée

Dans sa note M. Malet a montré une facette pas très reluisante qui devrait toucher directement la part de responsabilité de l’assurance professionnelle du côté d’Amazon France Logistique. Ce, pour la simple raison qu’à travers le document de 170 pages susmentionné, ce journaliste a mis en exergue une situation quelque peu inquiétante pointant dans ce sens.

Dans ce rapport, l’on découvre en effet qu’en 2019, cette partie d’Amazon enregistrait en moyenne 3 accidents de travail par jour qui serait essentiellement en relation avec le manque d’expérience de la part des salariés selon les dirigeants de l’entreprise. Ce, en précisant que dans 50% des cas, les sinistres déclarés concernent les intérimaires.

Ce qui explique en outre le niveau dépassant la moyenne nationale en matière de taux :

  • D’absentéisme ;
  • De départs et de rotation qui ne fait que s’accélérer depuis un bon bout de temps.

Concernant ce dernier point, il faut d’ailleurs préciser que la situation touche principalement les employés en CDI de plus en plus nombreux à déserter les lieux.

Le nombre croissant des intérimaires y est pour quelque chose

Comme susmentionné, Amazon France Logistique explique le nombre croissant d’accidents de travail enregistré en 2019 dans ses entrepôts au fait que l’expérience fait défaut aux salariés. Et ce n’est pas faute de le croire étant donné que dans ses investigations, Jean-Baptiste Malet a constaté que l’enseigne a accordé davantage de place aux intérimaires pour lui permettre de dire que :

Des chiffres viennent dynamiter le mythe du fleuron de la logistique qui embaucherait à la chaîne en CDI dans des territoires socialement sinistrés.

Jean-Baptiste

Durant la saison en question, ce journaliste a en effet découvert que cette catégorie de la main-d’œuvre représentait 44% des individus recrutés en notant que ce niveau a grimpé à hauteur de 64% pour les postes les plus dangereux et les plus pénibles. Ce, en faisant allusion au segment expédition et réception.

À noter que depuis 2014, Amazon a multiplié par trois ses recrutements en CDI pour lui permettre d’atteindre la barre des 9883 postes à ce jour. Une belle prouesse qui est toutefois loin d’égaler ses performances en matière d’intérimaires recrutés.

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