La crise a ouvert la voie à de nouvelles opportunités d’affaires pour des individus désireux de devenir leur propre patron

 Un homme tenant des billets

Malgré la crise et ses conséquences sur la situation financière des entreprises, force et de constater que le nombre de structures en proie à la faillite a considérablement diminué en 2020 par rapport en 2019. Mieux encore, cette situation a aussi ouvert la voie à de nouvelles opportunités d’affaires pour des individus, Parisiens pour la majorité, désireux de devenir leur propre patron.

Selon le cabinet d’étude Altarès, le nombre de défaillances d’entreprises a diminué d’une façon considérable en 2020 en affichant une chute de 38% par rapport à la saison précédente. Une situation qui intervient, alors qu’en parallèle la France traversait l’une des pires crises économiques de son histoire se manifestant à travers son PIB qui s’est effondré à hauteur de 10%.

Tout cela pour dire que durant cette période d’exercice parsemée d’embûches, le secteur entrepreneurial tricolore s’est plutôt bien porté en évitant le pire. En se référant aux données de l’Insee, Thomas Bostock, notre responsable France du crédit professionnel s’est même rendu compte que la création d’entreprise était au mieux de sa forme l’année dernière notamment pour la région parisienne.

La tendance était à la création d’entreprise

Selon Thomas Bostock, la tendance était à la création d’entreprise en 2020. Pour s’en convaincre, ce responsable du crédit professionnel rattaché à nos services s’est basé sur les dernières données de l’Insee démontrant que la croissance était au rendez-vous dans ce domaine.

Et en y regardant de près, notre expert a découvert qu’avec 8 709 créations à son actif, Paris est à la tête de liste des régions affichant les meilleures performances sur les périodes de juin à juillet et de septembre à octobre en notant qu’entre avril et mai, le système était au point mort.

Pour y trouver une explication, M. Bostock a ainsi fait savoir que la crise a ouvert la voie à de nouvelles opportunités. Ce, en précisant que :

En 2020, il y a eu une forte demande dans le secteur du transport avec surtout les livraisons qui ont explosé. Des livraisons à la personne de biens, mais aussi du transport alimentaire à cause du confinement ou du couvre-feu à 18 heures. De même la logistique a connu une belle expansion, car il a fallu créer des structures pour livrer toutes les commandes digitales.

Thomas Bostock

Et d’ajouter :

L’accès à la création d’entreprises avec notamment le statut de micro-entrepreneurs a énormément facilité tout le processus.

Thomas Bostock

Beaucoup ont décidé de franchir le pas

Quand on a une opportunité, à un moment donné, il faut se lancer. D’ailleurs quand on entreprend, rien n’est jamais parfait et si on attend que ça le soit, ça n’arrive jamais.

Sarah Michielsen

C’est en raisonnant de cette manière que Sarah Michielsen a décidé de franchir le pas vers la création d’entreprise en 2020 en constatant les opportunités que cette période avait à offrir. Un défi de taille pour cette dernière, mais également pour les milliers d’autres empruntant la même voie étant conscients que pour y parvenir, ils auraient besoin d’accès au financement.

Pour sa part par exemple, Sarah Michielsen a mentionné que :

Je suis passé par un courtier, car ils m’ont ouvert des portes dans les banques grâce à leurs relations. Quand je frappais seule aux portes des établissements bancaires, ce n’était pas ça. Au final franchement, il faut des épaules larges pour investir et créer son entreprise.

Sarah Michielsen

Ce qui explique en outre la tendance haussière des demandes de financement constatée auprès de notre service crédit professionnel enregistrant chaque mois entre 1 800 à 2 000 dossiers selon Thomas Bostock.

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