Amazon est aujourd’hui au meilleur de sa forme, malgré l’épisode du Covid-19. Cependant, le géant du e-commerce est souvent accusé de ne pas assez protéger ses salariés. Des affirmations qu’il conteste. Il a d’ailleurs récemment nié les accusations d’une ONG. Cette dernière reproche à l’entreprise de cacher l’ampleur des accidents du travail au sein de ses entrepôts.
Amazon ne se préoccupe pas assez de la santé et de la sécurité de ses employés. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise américaine est victime de cette accusation. Elle a dernièrement contesté celle d’une ONG en expliquant qu’au contraire, elle réalise des investissements importants afin que les nombreuses tâches effectuées dans ses entrepôts soient mécanisées et automatisées.
À titre de rappel, elle compte parmi les rares entreprises qui ont été épargnées par la crise du Covid-19. Ses ventes ont même explosé durant la pandémie, car les consommateurs ont eu davantage besoin de produits de la vie courante.
De la même manière que toute entreprise, Amazon souscrit une assurance professionnelle pour protéger ses salariés.
Cette année, l’entreprise affirme également avoir dédié 1 milliard de dollars à la mise en place de mesures de prévention, dont :
Il convient de savoir que l’épisode du Covid-19 a particulièrement accéléré le développement de la société. Depuis le début de la pandémie, elle aurait créé pas moins de 175 000 emplois.
Une des ONG déplorant l’insécurité des employés d’Amazon affirme qu’elle a eu accès à des rapports internes de 150 entrepôts de l’entreprise. Selon l’organisme, ils ont enregistré l’an dernier 14 000 blessures graves nécessitant :
Cependant, le leader du e-commerce a contesté cette accusation portée contre lui, en affirmant que ces chiffres sont erronés, car ils ont été mal interprétés. Un porte-parole d’Amazon explique :
L’interprétation des données est erronée. Aucun taux d’incidents graves n’a été sanctionné par les autorités fédérales ni l’industrie. Le décompte des jours de repos est particulièrement mal interprété. En effet, il ne doit pas être utilisé comme mesure de la gravité des accidents. Peu importe leur blessure, nous montrons plutôt notre soutien à nos salariés, en les encourageant à ne pas travailler jusqu’à ce qu’ils soient rétablis.
