Certains analystes estiment que le nombre d’entreprises zombies pourrait augmenter d’une façon significative

un professionnel devant des écrans

Certains analystes estiment que le nombre d’entreprises zombies pourrait augmenter d’une façon significative, alors que sur la période d’avant-crise, la France en comptait beaucoup. Ce, en mettant en exergue les effets négatifs que le PGE pourrait engendrer sur le long terme sur les entreprises qui ont eu la chance d’en bénéficier.

Maintenir en vie des entreprises défaillantes, c’est l’un des objectifs que l’exécutif s’est fixé d’atteindre depuis que l’épidémie du coronavirus est entrée en France. Pour y parvenir, il a fait du crédit professionnel l’un de ses meilleurs atouts notamment à travers le PGE (prêt garanti par l’État).

Un choix qui a d’ailleurs permis à différentes structures de garder la tête hors de l’eau. Du moins, d’une façon temporaire selon certains analystes pensant que ces dernières finiront de sombrer définitivement pour la simple raison qu’elles continuent uniquement d’exister, grâce aux mesures de soutien.

Une situation qui pourrait avoir des impacts négatifs sur les autres sociétés, mais également sur les banques.

Le nombre d’entreprises zombies pourrait augmenter

D’après un rapport de France Stratégie, les entreprises zombies représentaient plus de 5 % du tissu économique français avant que le coronavirus ne fasse son entrée dans l’Hexagone. Tout cela pour dire que ce niveau relativement élevé devrait progresser maintenant que la crise sanitaire est là.

C’est du moins, l’avis de certains analystes précisant que :

Aujourd'hui, d'une part, les entreprises déjà zombies risquent de le rester et, d'autre part, les entreprises déjà fragilisées risquent de devenir zombies.

Pour étayer ces dires, ces derniers ont fait savoir que les conséquences sur le long terme du PGE y seraient pour beaucoup en soulignant que :

Les bénéficiaires auront sans doute du mal à faire face à ces remboursements en raison de la baisse du chiffre d'affaires, de la rigidité des coûts et des faibles marges.

Par zombies, ces experts ont ainsi précisé qu’il s’agit :

De ces structures en réalité défaillantes, mais maintenues artificiellement en vie par des banques qui continuent à leur prêter de l'argent pour qu'elles puissent rembourser les prêts déjà contractés.

Les conséquences peuvent être désastreuses

Selon les analystes, les conséquences de la croissance du nombre d’entreprises zombies peuvent être désastreuses en commençant par le fait qu’en empêchant la réallocation optimale des fonds vers les secteurs rentables, elles freinent la croissance des entreprises les plus productives.

Et puisque les banques font partie des instruments destinés à les maintenir en vie, les experts estiment que ces dernières sont aussi exposées à de lourdes pertes en cas de faillite pour les obliger à continuer d’investir dans ces entreprises mal en point pour éviter le pire.

Ce qui les empêche par la même occasion de concentrer leurs efforts sur les structures plus saines. Dans cette optique, ces observateurs ont fait savoir que :

La préservation d'entreprises à faible productivité, qui disparaîtrait en l'absence du soutien bancaire, et le maintien d'entreprises aux projets peu productifs peuvent engendrer un effet de congestion, c'est-à-dire de capital « bloqué » dans les entreprises zombies.

Une autre façon pour ces derniers de dire que :

L'existence d'entreprises zombies fausse la concurrence dans le reste de l'économie.
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