Les travailleurs indépendants ont désormais plus de chance d’accéder à une offre de crédit. Du moins, pour ceux qui décident d’accéder aux services d’emprunt proposés par Mansa, cette jeune pousse qui a fait le choix de consacrer ses efforts dans la mise en place d’un mécanisme adapté aux besoins des freelancers.
Aux dernières nouvelles, la France comptabilise actuellement quelque 3,5 millions de freelancers répartis entre différents secteurs d’activité dont la grande majorité est rattachée à l’économie numérique.
Soit, autant de travailleurs qui font face à un phénomène particulier, les difficultés à accéder au crédit auprès des établissements bancaires classiques, malgré le niveau relativement élevé de leurs revenus faute d’éléments justifiant leur éligibilité aux services d’emprunt.
Un problème que Mansa tente de résoudre depuis son lancement en février dernier si l’on croit Ali Rami, son CEO faisant valoir que l’enseigne a fait le choix de proposer des offres d’emprunt dédiées aux indépendants.
En France, on estime leur nombre à 3,5 millions, parmi lesquels beaucoup de développeurs, de consultants. Des professionnels qui gagnent souvent bien leur vie, mais ont des difficultés à accéder au crédit, faute d’offre adaptée.
C’est de cette manière qu’Ali Rami voit la situation actuelle des freelancers tricolores par rapport à leur chance de bénéficier d’une offre d’emprunt auprès des établissements bancaires.
Ce qui, selon ce responsable, serait quelque peu contradictoire en faisant référence aux revenus moyens de ces derniers qui sont relativement élevés avec 3 500 euros par mois à leur actif. Et en y regardant de près, le CEO de Mansa a compris que leur cas s’explique essentiellement à travers le fait que :
Ils n’ont pas de fiches de paie, donc ils entrent mal dans les modèles utilisés par les banques traditionnelles pour décider d’octroyer, ou non, un crédit.
Mais il ne s’agit pas là de l’unique raison à l’origine de la frilosité des banques classiques selon cet expert soulignant que :
Il y a d’abord un problème de compréhension, car la plupart des banques voient tous les indépendants comme des précaires.
Un autre obstacle avec lequel s’ajoutent des freins :
Âgée de seulement quelques mois, Mansa fait partie de ces jeunes pousses qui tentent de se faire une place dans un univers hautement concurrentiel. Quoi qu’il en soit, tout indique qu’elle s’est trouvé une piste à explorer à travers la frilosité de ses concurrentes envers les travailleurs indépendants si l’on croit son CEO s’exprimant en ces termes :
Nous y avons vu une opportunité, celle de lancer une marque destinée spécifiquement à ces freelances, et de leur proposer du vrai crédit en ligne, avec une expérience utilisateur simple et efficace.
Ainsi, l’enseigne a décidé de mettre à la disposition de ses clients cibles deux types de services :
Pour donner plus d’explication, Ali Rami a d’ailleurs fait savoir que :
Nous avons commencé avec une offre de crédit professionnel, de 500 à 10 000 euros remboursables sur douze mois au maximum, destinée à financer des besoins de trésorerie ou d’investissement.
Ali Rami.
Quant au prêt personnel, ce dirigeant a mis en exergue le choix de l’enseigne pour un mécanisme d’emprunt renouvelable en expliquant que :
Le crédit renouvelable permet de n’utiliser que ce dont les emprunteurs ont besoin.
Et d’ajouter :
C’est un produit hyper flexible, le client peut choisir le rythme des remboursements, ou rembourser de manière anticipée sans aucun frais
