300 milliards de prêts supplémentaires aux entreprises garantis par l’État

monnaie euro et drapeau français

La crise sanitaire due au coronavirus et le confinement décidé par l’Exécutif affectent lourdement les entreprises françaises. Pour les aider à maintenir leur activité et les emplois, les banques et l’État. Les premières accordent des prêts supplémentaires, l’autre garantit les emprunts accordés à hauteur de 300 milliards d’euros.

Des emprunts d’un montant équivalent à trois mois de CA

Pour éviter la propagation de la maladie, le confinement a été mis en place au moins jusqu’au 11 mai prochain. Pour des milliers d’entreprises, cela signifie l’impossibilité de poursuivre leur activité, même un minimum, le télétravail n’étant pas adapté à tous les métiers. D’autres continuent à tourner, mais souvent avec des effectifs réduits.

De manière générale, la perte de chiffre d’affaires est sensible, et le recouvrement d’anciennes créances, complexe, alors que les factures s’accumulent. Afin de les soutenir au cours de cette période difficile, les banques déploient des efforts supplémentaires.

La Fédération bancaire française (FBF) a ainsi annoncé

L’octroi de nouveaux crédits professionnels additionnels pour un montant plafonné à l’équivalent d’un trimestre de chiffre d’affaires.

Une offre de crédit professionnel très attractive

Le président de la République s’est engagé à mettre en place un dispositif exceptionnel de garanties de l’État pour ces prêts, à hauteur de 300 milliards d’euros, parmi les mesures de soutien aux entreprises. Les emprunteurs bénéficieront par ailleurs de conditions très attractives, avec un taux d’intérêt limité à 0,25 %.

D’après Frédéric Oudéa, patron du groupe Société Générale et président de la Fédération bancaire française,

Les banques ont rapidement communiqué sur ces crédits bancaires supplémentaires ouverts à toutes les entreprises et formé leurs réseaux afin d’être opérationnelles dans des délais très brefs.

Frédéric Oudéa

Autre avantage de ces crédits professionnels spéciaux, l’entrepreneur qui recourt au programme peut demander à reporter le remboursement après un an ou à prolonger son prêt de cinq ans au maximum pour étaler les paiements.

Retour au de page