Les pouvoirs publics œuvrent pour le renouvellement et le verdissement des moyens de déplacement des forces de l’ordre

girophare de voiture de police

Les pouvoirs publics œuvrent pour le renouvellement et le verdissement des moyens de déplacement des forces de l’ordre. Pour le dire, il suffit de porter un regard sur la nouvelle mesure gouvernementale récemment adoptée par le Sénat qui devrait permettre à la police et à la gendarmerie de renforcer leur flotte de modèles plus soucieux de l’environnement.

Dans le cadre du projet de loi de budget rectifié de 2020, le gouvernement a récemment proposé un amendement qui concerne essentiellement la flotte automobile de la gendarmerie et de la police. Celui qui prévoit entre autres la mise en place d’une ligne de crédits supplémentaires qui devrait permettre au Ministère de l’Intérieur de procéder au renouvellement de ses moyens de déplacement jugés dépassés par le temps et hautement polluants.

Et puisque cette proposition a été cautionnée par une partie majoritaire au Sénat, elle permettra aux forces de sécurité de s’équiper de nouvelles voitures à motorisation électrique et essence ainsi que de vélos.

La flotte des forces de l’ordre fera peau neuve

Le parc automobile du ministère est vieillissant et, par conséquent, coûteux en raison des frais de maintenance, polluant et affecté par un taux d'immobilisation des véhicules croissant.

Il s’agit là de l’un des motifs utilisés par le gouvernement pour convaincre les membres du Sénat de voter pour la mise en vigueur de l’amendement du projet de loi de budget rectifié de 2020 en rajoutant que :

Cette mesure permettra aux policiers et gendarmes d'exercer leurs missions dans de meilleures conditions, et cela au profit d'un meilleur service public pour les citoyens.

Tout cela pour dire que l’exécutif n’a pas eu tort de miser sur ces sujets puisque les Sénateurs sont bien nombreux à en être convaincus pour ouvrir la voie à ce dispositif qui devrait permettre à la flotte automobile des forces de l’ordre de faire peau neuve avec :

  • 1 150 véhicules électriques ;
  • 1 150 voitures à motorisation essence ;
  • Plus de 1 500 vélos électriques de production française.

Soit, autant de moyens de déplacement plus soucieux de l’environnement par rapport à l’actuel parc auto (70 000 unités) du Ministère de l’Intérieur qui est essentiellement composé de véhicules légers équipés de moteur diesel pour plus de la moitié.

Un crédit supplémentaire pour y parvenir

Il va sans dire que ces équipements ont un coût. C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement a eu recours à cet amendement pour avoir accès au budget qui y correspond en notant que l’acquisition des véhicules et des vélos susmentionnés coûtera 75,3 millions d’euros qui d’après le Ministère de l’Intérieur est :

Un premier renfort budgétaire qui correspond à une première tranche du plan de relance.

Une manière de dire que pour cette année, l’on pourrait s’attendre à d’autres mesures allant dans le même sens, en précisant que :

Ce renouvellement correspond à une hausse de 50% des plans d'équipement qui étaient prévus pour 2020.

Ainsi, il serait judicieux de préciser que ce montant, l’exécutif l’obtiendra sous forme de crédits supplémentaires en autorisation d’engagement dont 60,2 millions d’euros en autorisations de paiement.

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