3 000 euros sont ajoutés au plafond du microcrédit dédié aux microentreprises des DOM-TOM

personne faisant un calcul sur calculatrice avec une liasse de billets en euros dans la main.

3 000 euros se sont ajoutés au plafond du microcrédit dédié aux microentreprises des DOM-TOM. Il s’agit là d’une des nouvelles annoncées récemment par les pouvoirs publics pour donner une suite à la promesse présidentielle annoncée en octobre dernier lors de la visite du Président Emmanuel Macron à La Réunion.

Le crédit professionnel, c’est sur ce sujet que c’est penché ces derniers mois les pouvoirs publics depuis le passage du Président de la République et du Ministre de l’Économie sur l’Île de La Réunion en octobre 2019. À cette époque, les pouvoirs publics se sont en effet lancé un défi, revoir à la hausse le plafond du microcrédit pour les microentreprises des TOM et des départements ultramarins.

Pari tenu puisqu’un nouveau décret portant sur ce sujet a vu le jour en début août 2020 pour permettre au montant de ce type d’emprunt de se renforcer à hauteur de 3 000 euros. Une décision qui cadre avec la stratégie de relance économique du gouvernement en favorisant l’accès au financement.

La microfinance professionnelle parmi les leviers

Voilà des années que les pouvoirs publics œuvrent pour la mise en place de dispositifs favorisant l’accès au financement pour les entreprises des DOM-TOM en se fixant pour objectif d’en faire un levier majeur pour la relance économique de ces territoires. Ce, notamment depuis 2017 où des résultats concluants ont été enregistrés à Mayotte pour les premiers tests en démontrant des effets positifs sur l’économie locale.

Ainsi, il serait judicieux de rappeler que dans cette stratégie, le gouvernement a fait un choix pour la microfinance professionnelle parmi ses principaux leviers sachant que les microentreprises foisonnent dans ces zones et qu’elles sont bien nombreuses à éprouver des difficultés à accéder au crédit classique auprès des banques.

Dans ce sens, tout indique d’ailleurs que les emprunteurs peuvent compter sur les organismes financiers spécialisés dans ce domaine à l’instar :

  • De l’ADIE, l’association pour le droit à l’innovation économique ;
  • Des réseaux bancaires agréés et gérés par la Caisse des Dépôts et consignations ;
  • Des réseaux d’accompagnement comme France Active ou encore Initiative France.

Et la liste est longue, mais pour s’y retrouver plus facilement, le mieux serait de se renseigner auprès des CCI et des chambres des métiers.

3 000 euros s’ajoutent au plafond

Puisque le choix de l’exécutif est porté sur la microfinance professionnelle dans sa stratégie de relance de l’économie des DOM-TOM, un niveau dispositif a été adopté pour en favoriser encore plus l’accès. Entendons par là, cette nouvelle mesure récemment annoncée le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance dans un communiqué du 5 août 2020. Celle qui prévoit de relever le montant maximal de ce type d’emprunt dès 1er septembre 2020 pour une phase test de 4 ans.

Dans les détails, 3 000 euros viendront s’ajouter au seuil actuel limité à 12 000 euros pour permettre aux emprunteurs d’atteindre la barre des 15 000 euros en notant que tous les secteurs d’activité sont éligibles à ce service en répondant à certaines conditions. À savoir :

  • La somme empruntée doit contribuer à la création d’une entreprise ou à la reprise d’activité de moins de 5 ans ;
  • Un garant doit se porter caution pour la moitié du capital emprunté.
Retour au de page