La pérennité de l’emploi demeure incertaine pour un bon nombre de Français

bureaux de travail

À travers ses statistiques portant sur le secteur du travail pour le second trimestre de 2019, l’Insee a fait valoir que le taux de chômage en France métropolitaine a affiché une tendance baissière depuis deux ans. N’empêche cependant que le nombre de chômeurs est encore élevé face à la pérennité de l’emploi qui demeure incertaine.

D’après l’Insee, le taux de chômage aurait reculé de 0,2 point en l’espace de deux ans. Mais avec plus de deux millions de chômeurs répertoriés au deuxième trimestre de cette année, l’on peut affirmer que le nombre de Français en inactivité demeure élevé.

Tout cela, parce qu’en France métropolitaine, la précarité du travail est encore accentuée que de nombreux individus notamment les femmes peinent à garder leur emploi. Ce qui n’est pas sans impact négatif sur leur état financier surtout s’ils ont contracté un prêt immobilier durant leur période d’activité.

Une situation qui se répercute également sur l’Unedic qui se retrouve fortement endetté en prenant en charge l’assurance-chômage.

Une situation que le gouvernement va tenter de remédier à travers une réforme qui devrait entrer en vigueur d’ici début novembre.

Des mesures de sécurité sont de mise

Représentant 4% de la population active, le taux de chômage en France métropolitaine est élevé avec quelque 2,7 millions de Français en âge de travailler à son actif. Soit autant d’individus que l’Unedic doit prendre en charge à travers l’assurance-chômage pour ramener sa dette à 35 milliards d’euros.

Et avec la pérennité de l’emploi qui demeure incertaine, tout porte à croire qu’il y a de fortes chances que ce montant puisse se renforcer davantage puisque seuls 66% des personnes en activité disposent d’un poste stable si le reste risque de perdre l’emploi à tout moment.

D’où l’importance d’adopter des mesures préventives pour servir de filet de sécurité dans l’optique où une telle situation devait se produire. Dans ce domaine, la souscription à une assurance professionnelle auprès d’un établissement spécialisé s’avère une solution judicieuse notamment quand l’employé est lié à un prêt immobilier.

Tout cela, parce que cette option permet de se décharger du remboursement des mensualités du crédit auprès du créancier puisque c’est l’assureur qui s’en occupera, grâce à la garantie perte emploi.

À noter cependant que pour en bénéficier dans les meilleures conditions, il est important de bien vérifier les clauses du contrat en tenant compte de certains détails comme :

  • Délais de carence ou de franchise ;
  • Le pourcentage d’indemnisation ;
  • Le délai de garantie ;
  • Les critères d’éligibilité de l’assuré.

Le pouvoir public veut améliorer la situation

La précarité du travail est certes un problème majeur pour les métropolitains que pour améliorer, le pouvoir public prévoit d’adopter certaines mesures en se focalisant principalement sur l’assurance-chômage.

La preuve, le gouvernement veut apporter quelques changements à la convention de l’Unedic (Union Nationale interprofessionnelle pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce) à travers un projet de loi qu’il a, en juillet dernier, présenté aux partenaires sociaux concernés et au Conseil d’État. Et si tout va dans le bon sens, le système fera peau neuve dans les mois à venir, mais l’on peut d’ores et déjà en énumérer les points cruciaux :

  • Le droit à l’assurance-chômage aux personnes ayant travaillé au moins six moins durant les deux dernières années qui devrait entrer en vigueur dès début novembre ;
  • Un système d’indemnisation dégressive pour les travailleurs-cadres (actifs de moins de 57 ans) dont les revenus étaient supérieurs à cinq mille euros afin d’encourager la reprise du travail dans les plus brefs délais ;
  • Un système de bonus-malus destiné aux entreprises de plus de 11 salariés pour moduler les cotisations patronales en fonction de nombre de contrats courts et de ruptures de contrat dénombrées.

En ce qui concerne ce dernier point, il faut préciser qu’il sert principalement à pénaliser les structures qui abusent des contrats courts. En procédant ainsi, l’État espère réduire les risques et la fréquence de perte d’emploi en évitant à 250 000 travailleurs de se retrouver dans le chômage.

Un objectif qu’il s’est fixé d’atteindre d’ici deux ans. Ce qui permettrait par la même occasion à l’Unedic d’économiser un montant considérable évalué à 3,4 milliards d’euros.

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