Augmentation notable du nombre d’arrêts de travail en France au cours des quatre dernières années

Hausse arrêt de travail

Les arrêts de travail pour cause de maladie ou d’accident constituent le sujet de l’étude menée récemment par une société de courtage en assurances. L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 256 000 salariés issus de 546 entreprises différentes en France. La période concernée court de 2014 à 2018, un intervalle durant lequel une augmentation de 16 % du nombre d’arrêts de travail a été constatée.

Le domaine de la santé présente le taux d’absentéisme le plus élevé

Dans le classement du nombre d’absences en fonction du secteur d’activités, les professionnels de la santé arrivent en tête. Une situation probablement due à leur forte exposition aux sources de maladie de toutes sortes, d’après les conclusions de l’étude.

En effet, en 2018, les arrêts de travail de plus de 3 jours ont augmenté de +16 % dans ce secteur, soit le domaine le plus touché par l’absentéisme.

Important Le podium est complété par les professionnels du transport et ceux issus du milieu du commerce, respectivement de 5,8 % et 4,2 % des personnes interrogées.

Une étude riche d’enseignements

Les données récoltées par la société de courtage pourraient être très utiles aux entreprises travaillant dans le domaine de l’assurance professionnelle.

Grâce à cette étude, il a été notamment constaté que l’absentéisme pour cause de maladie touche plus particulièrement les personnes âgées de plus de 50 ans (5,5 % des sondés).

Sans doute parce qu’ils débutent à peine dans la vie active et s’efforcent de toujours être sur leur lieu de travail sauf en cas de force majeure. Les moins de 30 ans représentent à peine 1,9 % des cas d’absentéisme. Les cadres sont également des travailleurs assidus puisque, là encore, 1,9 % des cas les concernent.

Important De même, les auteurs de l’étude ont remarqué qu’outre les personnes âgées, les femmes sont aussi assez nombreuses à bénéficier d’arrêt de travail pour cause de maladie.

Il est important de noter que l’étude ne tient pas compte des congés de maternité. Les absences ne faisant l’objet d’aucune justification ou encore les années sabbatiques n’ont pas non plus été prises en considération.

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