Le roi du Maroc intervient en faveur des jeunes demandeurs de crédit

monnaie marocaine

La relation entre les Marocains et les banques est encore loin d’être idyllique. La faible bancarisation dans le Royaume s’explique par une certaine idée arrêtée que la population se fait des établissements financiers. Le roi Mohammed VI tente de rapprocher les deux parties, notamment en militant pour la simplification de l’octroi de crédit pour les jeunes.

Inciter les jeunes à entreprendre, sans considération de leur milieu d’origine

La réalité est presque la même partout, mais elle est plus prononcée en Afrique. Les jeunes ont beaucoup de mal à trouver un emploi. Par le biais de leur gouvernement respectif, de nombreux pays incitent les jeunes à entreprendre, à développer des projets qui les feront vivre et qui, en parallèle, créeront de nouveaux emplois.

Important Mais pour beaucoup, créer sa propre entreprise relève de l’utopie.

Face à cet état de fait, le roi du Maroc exhorte les établissements bancaires de son pays, avec le soutien du gouvernement, à faire confiance aux jeunes et à leur prêter main-forte.

Ceci se traduit bien évidemment par la simplification des conditions d’octroi pour le crédit professionnel.

Les organismes financiers sont appelés à analyser minutieusement les projets présentés par les jeunes demandeurs de crédit et prendre le risque de financer les plus prometteurs, sans tenir compte de la situation sociale de l’emprunteur ou du milieu dont il est issu.

La confiance mutuelle est primordiale

Lors de son allocution, le roi a particulièrement appuyé sur la notion de confiance, celle qui doit exister entre l’emprunteur et l’organisme prêteur. Autant ce dernier doit prendre le risque de financer les projets les plus cohérents, autant les porteurs de projet sont tenus de respecter leurs engagements. Sans cette confiance, tout partenariat est voué à l’échec.

Le roi se félicite par ailleurs des relations qui s’améliorent entre les particuliers et les établissements bancaires. Ces derniers sont de moins en moins perçus comme étant des entreprises ne cherchant que le profit.

Preuve de cette confiance naissante, en 20 ans, le nombre de Marocains titulaires d’un compte bancaire a été multiplié par trois.

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