En France, les PME et les grandes sociétés continuent d’investir pour se développer

graphique d'investissement des PME

Depuis 2015, les sommes investies par les entreprises françaises n’ont cessé de croître. En moyenne, elles ont augmenté de +3,7 %. L’an passé, cette hausse a même atteint les +4 %. Outre le niveau bas des taux d’emprunt, cette progression continue des investissements des entreprises françaises s’explique par la constance de la demande et par un taux de marge confortable.

La morosité de l’économie n’empêche pas les investissements

Le ralentissement de la croissance du PIB n’a pas vraiment découragé les entreprises. Selon les statistiques de l’Insee, leurs investissements ont augmenté de +3,7 % en moyenne au cours des quatre dernières années, malgré la conjoncture.

De l’avis des analystes, cette situation s’explique en partie par le versement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).

Important Cette opération allège les charges fiscales des entreprises et contribue à l’amélioration de leur taux de marge et de leur capacité de financement.

À titre d’illustration, l’an passé, le taux de marge des entreprises a dépassé son niveau du deuxième trimestre 2008, établissant ainsi un nouveau record.

De même, leur capacité d’autofinancement était supérieure à 100 %, c’est-à-dire que les entreprises françaises étaient tout à fait en mesure de financer leurs investissements par leurs fonds propres, sans avoir à contracter un crédit professionnel.

La demande reste forte

Néanmoins, les entreprises ont su profiter de la baisse des coûts du crédit dans un contexte de taux bas.

En effet, selon les chiffres de la Banque de France, le taux d’emprunt moyen proposé aux entreprises pour l’acquisition d’équipement a reculé de 7 points en un an pour s’établir à 1,34 % au mois de septembre.

Par conséquent, même si une entreprise contracte une lourde dette, les intérêts pour le remboursement de l’emprunt se maintiennent à un niveau bas.

D’autre part, les entreprises françaises ont mobilisé d’importants moyens pour leur transformation digitale.

Depuis plusieurs années, elles ont investi massivement dans les outils logiciels. Les statistiques rapportent une hausse de +30,3 % des efforts d’investissement dans les actifs immatériels et en nouvelles technologies entre 2009 et 2015.

Ce qui explique d’ailleurs la résistance de la demande française.

Retour au de page