La création d’entreprises séduit de plus en plus de Français

chef d'entreprise

Malgré un climat économique quelque peu désavantageux, l’intérêt des Français pour la création d’entreprises ne cesse d’augmenter. Pour preuve, des milliers de nouvelles structures voient le jour chaque année. Mais pour différentes raisons, un nombre assez élevé d’entre elles sont contraintes de mettre les clés sous la porte en moins de cinq ans d’existence.

Depuis la mise en place du régime auto entrepreneur en 2009, le taux de natalité et de pérennité des entreprises françaises connaît un essor non négligeable que leur nombre a carrément triplé entre 2002 et 2010 et continue de préserver une tendance haussière jusqu’à maintenant.

Tout cela pour dire que cette locomotive du développement économique commence à prendre une place prépondérante sur l’ensemble du territoire et au cœur des Français qui sont de plus en plus nombreux à vouloir entreprendre.

Aussi, force est de constater que malgré le nombre élevé de candidats, très peu d’entre eux parviennent à mener à terme leur projet si parmi ceux qui y arrivent, près de la moitié sont contraints de renoncer en moins de cinq ans.

La création d’entreprises intéresse les Français, mais

Chaque année, plus de 600 000 entrepreneurs potentiels démontrent leur intérêt quant à la création d’entreprises auprès de la Chambres des Métiers et des Chambres de Commerce. Ce qui prouve la volonté des Français à créer leur propre société en précisant que cette option intéresse principalement les séniors, les jeunes et les chômeurs. Ceux qui peinent à se faire une place sur le marché du travail.

Important À noter que cette situation s’est spécialement manifestée depuis que le régime auto entrepreneur a été mis en place en janvier 2009.

Mais d’après les données collectées auprès des CCI, le taux d’échec est cuisant. Parmi ces candidats, seuls 200 000 parviennent au stade de lancement de leur projet.

Et selon l’INSEE, plus de la moitié (52%) d’entre eux arrivent à survivre plus de cinq années dont la majorité (70%) a été accompagnée ou parrainée. Pour les autres, ils étaient, soit contraints de déposer le bilan, soit de changer de raison sociale ou encore faire l’objet d’un rachat ou de délocalisation.

Une performance lestée par différentes raisons

Avec un niveau moyen de 200 000 entreprises créées chaque année, il est facile d’affirmer que la France affiche une performance non négligeable. Mais compte tenu du taux d’échec qui frise les 50%, il est également aisé de conclure que cette prouesse est lestée par différentes raisons.

Quatre pour être plus précis si l’on tient compte des statistiques. Soit :

  • Les carences commerciales (45%) ;
  • L’insuffisance de compétence en gestion (26%) ;
  • Les défauts de compétence technique (19%) ;
  • Le caractère même du créateur (10%).

Dans le lot, ce sont les difficultés financières qui sont les plus à craindre, malgré l’existence des différentes offres de prêt professionnel permettant d’y remédier. Le fait est que l’entrepreneur est souvent amené à faire face à des défauts de trésorerie qui trouvent leur source de différentes manières.

Soit, par le biais d’un business plan erroné ou par des dépenses incontrôlées ou encore par l’absence de soutiens financiers.

S’ajoutant à cela, l’on peut également citer les désaccords entre les associés, l’inadéquation du projet face au marché ou l’absence de bons conseils et de partenaires professionnels compétents.

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