Les PME africaines devraient se familiariser davantage avec les modes de financement alternatifs

des professionnels en travail

Intervenant au Forum Togo-EU, Simon Eischen a entre autres traité du financement des PME et des PMI devant les opérateurs économiques africains, Il a ainsi fourni de nombreuses suggestions sur cet aspect de la vie d’entreprise. L’expert a par ailleurs insisté sur l’importance des financements alternatifs dans le contexte économique actuel et à venir.

Simon Eischen est reconnu dans le monde de la finance comme le managing partner et fondateur de Scalene Partners. Créée par des anciens de la Banque Rothschild, cette banque d'affaires a su se démarquer au fil des années par son expertise et sa fiabilité.

La société s’est notamment fait connaître par son efficacité dans l’accompagnement des PME ou des PMI régionales en France et dans toute l’Europe. Désormais, elle vise les petites structures évoluant sur le continent africain.

Simon Eischen a ainsi participé au Forum Togo-UE pour parler du financement des PME et des PMI. Au cours de son intervention, il a donné diverses recommandations aux opérateurs économiques locaux.

Importance de l’accès à l’information

Lors de son intervention, Simon Eischen a mis l’accent sur l’importance des sources de financement alternatives pour soutenir le développement des petites structures. Toutefois, la connaissance de ces éléments dépend avant tout de l’accès à l’information des opérateurs économiques locaux.

Une fois ce blocage surmonté, les PME auront accès à deux pôles majeurs en matière de financement. Elles pourront notamment compter sur le marché des capitaux, et a fortiori, sur l'accès à l'épargne publique. Cela consiste, par exemple, à introduire la société en bourse.

L'accès à la dette publique représente également une alternative intéressante, notamment à travers l'émission d'obligations. Il est tout aussi important de tenir compte du pôle privé dans cette démarche visant à trouver un financement adéquat pour son entreprise.

Cette solution inclut notamment les family office, les fonds d'investissement, les fonds de private equity, les fonds souverains… Bien qu’ils soient surtout utilisés par les grandes sociétés, ces divers modes de financement existent également pour les petites structures comme les PME.

De ce fait, il est impératif d’informer les entrepreneurs et les dirigeants d’entreprises quant à l’existence de ces financements alternatifs à leur niveau. Par ailleurs, des modes de financement ont spécialement pensés pour ce type de structure. Évidemment, cette information doit ensuite être suivie d’un accompagnement dédié pour obtenir des résultats concrets.

Recommandations d’un banquier d’affaires

Le financement entreprise et l’accès au crédit font partie des principaux sujets soulevés par Simon Eischen à l’occasion du Forum Togo-EU. Il est d’ailleurs intervenu sur le panel consacré à ces problématiques.

De plus, l’expert s’est efforcé de suivre la ligne directrice du PND (Programme national de développement) pour mieux se faire comprendre par l’assistance et mettre en valeur ses conseils de banquier d’affaires.

En accord avec le PND, Simon Eischen a mis en avant l’importance du dialogue avec le secteur privé pour contribuer au développement local. Cette approche était perceptible dans la plupart de ses interventions. Toutefois, en tant que banquier d’affaires, il a aussi fait un tour d’horizon des différentes solutions de financement envisageables pour les entrepreneurs et les chefs d’entreprise.

Le plus souvent, pour la création de leur entreprise, les porteurs de projet pensent immédiatement aux sources de financement classiques, à savoir les banques traditionnelles. L’entrepreneur a donc tendance à s’adresser à ces institutions financières pour obtenir un crédit.

Le financement des entreprises, et surtout des PME, se résume à cette démarche pour le grand public. Il s’agit déjà d’un réflexe important. Toutefois, d’autres solutions de financement existent, comme le souligne Simon Eischen. Tous les intervenants au Forum ont d’ailleurs plaidé pour faciliter l’accès au crédit à moindre coût afin d’encourager la croissance des petites structures au Togo et en Afrique.

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