Le private equity est menacé par une pratique de l’État

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La mesure anti-OPA ou Offre publiques d’Achat se présente sous différentes formes. Mais l’objectif de ces dernières est le même. Cela concerne l’empêchement des actionnaires étrangers à mettre leur nez dans les affaires françaises. Le patriotisme économique a beau se montrer essentiel pour l’économie nationale, mais il est aussi un obstacle pour certains secteurs.

Dans le cadre du protectionnisme, le contrôle des investissements étrangers a vu le jour. Ce dernier concerne plusieurs branches d’activités qui sont, de prime abord, stratégiques et sensibles. Dans ce sens, le domaine de l’approvisionnement en énergie telle que l’électricité, le gaz, et l’hydrocarbure est particulièrement touché. Mais d’autres entreprises sont également sujettes à cette règle.

Au fil du temps, les mesures de protection ont continué à s’élargir. La loi Pacte résulte, en effet, de ce point de vue. Celle-ci prend en considération davantage de domaines. Et aux dernières nouvelles, la finance commence à payer le prix fort.

Plus précisément, les acteurs du private equity commencent à redoute leur avenir étant donné l’impact de cette démarche sur leur financement.

Le renforcement du contrôle des investissements étrangers

Depuis longtemps, le rachat de société française par un investisseur étranger a été examiné de près par l’État. En réalité, ce sont les activités dont l’importance sur le plan international est capitale qui ont été les plus concernées.

Ce n’est plus le cas, car cette pratique englobe aujourd’hui un grand nombre de services. Depuis le temps de Dominique de Villepin jusqu’à celui du ministre Arnaud Montebourg, cette idée a pris de l’ampleur. Outre l’énergie, les réseaux et services de transport, les communications électroniques et la santé publique ont eu leur part.

Toujours dans le cadre de la mise au point des mesures anti-OPA, le contrôle des investissements étrangers prend de plus en plus de place. En premier lieu, une autorisation doit être délivrée par l’Administration avant de se lancer dans une extension d’activité. Cela est le cas pour les secteurs jugés stratégiques.

À part cela, les sanctions sont d’autant plus sévères pour ceux qui enfreignent la loi et l’engagement en question. Suite au décret du 29 novembre 2018 sur ce sujet, la technologie, les recherches et développement, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la robotique, la fabrication additive et bien d’autres Startup ont rejoint les activités susmentionnées.

Les entreprises à succès sont victimes de ce déploiement à mauvais escient

Non seulement ce dispositif de l’autorité compromet la croissance de l’organisation, principalement à l’international, mais aussi, met en péril le financement des entreprises. En effet, les Startup se font du souci quant à leurs sources de soutiens financiers.

À part cela, l’impact du contrôle de l’investissement ne touche pas que les jeunes entités en devenir. Les licornes françaises se plaignent également du champ d’application de cette loi au niveau de leur activité. Les points stipulés dans la réglementation démotivent les investisseurs en capital-risque et en capital développement.

De même, la revente d’activité est quasiment impossible à cause de ce mécanisme utilisé à mauvais escient. Afin que celui-ci porte ses fruits, l’État doit également prendre en compte la guerre économique qui est en train de se passer entre les grandes nations stratégiques du monde. Sans oublier que cette réglementation peut virer à la fermeture au modèle économique en vogue.

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