L’état des lieux de l’esprit entrepreneurial en France est quelque peu défavorable

ampoule pour illustrer une idée

La création d’entreprises est un stimulant pour l’économie d’un pays. La tendance de l’esprit de conception est discordante au niveau international. Certaines nations sont plus favorables au développement d’idées tandis que d’autres sont plus réticentes. En explication, la volonté est insuffisante. Mais les supports ne sont pas non plus au profit des entrepreneurs.

Dernièrement, Ipsos a fait le point quant à l’esprit d’entrepreneuriat des gens à travers le monde. Ainsi, l’étude se porte sur 24 pays dans lesquels le résultat diffère. Si sur le plan mondial les chiffres donnent de l’espoir, la route est encore longue pour les Français. D’autant que faire le premier pas requiert une audace indéniable.

Grâce au questionnaire mis en place, les enquêtés ont pu s’évaluer par rapport à leur capacité à créer une structure, quelle que soit sa taille et son envergure. Les questions sont, principalement, axées sur les qualités que les entrepreneurs devraient avoir pour faire face au monde des affaires.

Afin d’inciter les acteurs à s’y lancer, un petit coup de pouce est de mise. À ce sujet, le gouvernement est sollicité à alléger les conditions d’accès à ces opportunités.

Un aperçu à l’échelle mondiale

Sur les 24 pays étudiés par Ipsos, la conclusion comporte des divergences considérables quoique la tendance soit facile à définir. Pour ce qui est de l’esprit entrepreneurial, la création d’entreprises tout comme l’entrepreneuriat social est mise sur le tapis. De prime abord, l’ensemble des nouveaux acteurs a été plus convaincu par les organisations caritatives ou encore les groupes communautaires.

Globalement, 6 personnes sur dix disposent de toutes les qualités requises. En survol, le Mexique, l’Inde, l’Arabie Saoudite, la Chine et l’Afrique du Sud sont plus enclins à avancer dans cette optique.

Au niveau mondial, la masse semble avoir plus d’éthique de travail bien qu’elle ne soit pas prête à prendre assez de risques calculés. Également, le réseautage est délaissé alors qu’il s’agit d’un critère indispensable à la création de sociétés.

Entre les motivations et les blocages, le score est serré. Bien que beaucoup d’entre les sujets affirment avoir l’envie, la détermination et l’inspiration de passer à l’acte, la nervosité et la peur ne sont pas sans inconvénient.

Les Français ont quelques manques à gagner

L’enquête révèle que plus de la moitié des Français étudiés détiennent un esprit de création suffisant, voire très élevé. Toutefois, le taux de développement d’entreprise en France est moins important que dans le reste du monde, soit 12% contre 28%. Malgré les diverses aides telles, le prêt professionnel, les acteurs se retrouvent tout de même dans une impasse.

Selon les résultats publiés, 60% de cette population détiennent une solide éthique tandis que 67% sont jugés disciplinés. Tout comme la tendance mondiale, ceux qui prennent du risque et qui ont des contacts utiles sont moins nombreux. Et le peu de personnes qui ont pu se décider s’est concentré sur l’entrepreneuriat social.

Si la mise en place d’une entreprise n’est pas à son comble, c’est que des freins se dressent entre les porteurs d’idée et leur objectif. En premier lieu, l’inquiétude est le facteur le plus endiguant avant l’insuffisance de soutien. Ipsos rapporte :

Seules 22% des personnes interrogées pensent que leur gouvernement fait du bon travail sur l’accompagnement de ses entrepreneurs, une part qui chute à 16% en France.

Afin de combler ce manque, la franchise peut s’avérer être une solution pour ceux qui veulent s’attaquer au contexte. Le soutien de la maison mère est un grand apport au développement du franchisé. D’autant qu’il s’agit de faire fonctionner une activité clé en main.

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