L’accès au prêt des PME a évolué dans le bon sens

ensemble de billets euros

Le temps est révolu où l’accès au financement se présentait comme étant l’une des plus grandes barrières entravant le développement des PME. Ces dernières peuvent désormais compter sur le soutien des banquiers qui rivalisent d’idées pour répondre à leurs attentes. Du moins, pour celles qui remplissent les conditions minimums requises.

Nombreuses sont les raisons qui peuvent inciter les entrepreneurs à chercher un financement auprès des différents établissements spécialisés dans ce domaine. Et avec un taux de pénétration évalué à plus de 90%, l’accès au crédit des PME a atteint un niveau historiquement élevé si l’on croit Banque de France dans une publication récente.

La preuve que la situation s’est améliorée pour le secteur entrepreneurial, alors que les problèmes d’accessibilité aux crédits étaient, depuis toujours, son principal facteur bloquant.

Ainsi, tout indique que les banques ont décidé de changer de stratégie en ouvrant la voie aux petites et moyennes entreprises. Ce qui se reflète d’ailleurs à travers différents outils de séduction tels que les taux bas des intérêts, les réponses immédiates ou encore les montants relativement élevés du prêt.

Un niveau record du taux de pénétration est atteint

L’univers du crédit professionnel a évolué. Dans le bon sens si l’on croit Banque de France qui a récemment fait valoir que le taux de pénétration des entreprises dans ce domaine a atteint un niveau record en précisant dans une note que :

« L’accès des PME au crédit est à un niveau historique, avec plus de 90 % des demandes satisfaites ».

Ce qui est une excellente nouvelle pour les entrepreneurs qui, pour en arriver là, ont dû remplir les conditions minimums requises par les organismes financiers. Dans cette optique présenter un bon profil est un atout majeur pour l’emprunteur. À Mickaël Le Nezet, directeur du marché des Professionnels à La Banque Postale d’expliquer davantage :

« Une entreprise au minimum, à l’équilibre, sinon rentable, avec un bon prévisionnel qui laisse, une fois toutes les charges et les prélèvements privés retranchés, entre 10 et 15 % de résultat ».

Mickaël Le Nezet.

Tout cela, parce qu’avant d’accorder confiance, les banques examinent minutieusement les dossiers en tenant en compte des points cruciaux comme :

  • La viabilité du projet ; 
  • Les caractéristiques de l’entreprise ;
  • La capacité à rembourser les mensualités.

D’où l’intérêt de présenter des supports solides capables de défendre ces aspects en notant que pour mettre toutes les chances de son côté, une société se doit d’accepter que la durée de remboursement soit limitée à 15 ans. Quoi qu’il en soit, il faut dire qu’avec un taux de satisfaction aussi élevé, l’on pourrait affirmer que l’accès aux prêts est désormais des plus faciles pour les PME.

Les banques y sont pour beaucoup

Il va sans dire que l’accès au prêt a évolué dans le bon sens pour les PME. Et force est de constater que les banques y sont pour beaucoup en redoublant d’efforts dans le but de satisfaire au mieux les besoins des entrepreneurs.

Dans ce sens, les établissements financiers comme BNP Paribas, Crédit Agricole, Banque Postale où Société Générale ont, par exemple, mis sur pied des plateformes permettant d’effectuer des demandes de crédit en ligne et d’obtenir des réponses dans les plus brefs délais. À Laurent Monet, directeur de BNP Paribas de préciser :

« Sur notre site internet dédié aux professionnels, les entrepreneurs peuvent effectuer leur demande de crédit en ligne et obtenir une réponse en 24 h pour les sommes inférieures à 50 000 euros ».

Laurent Monet.

Pour les montants plus conséquents, les emprunteurs se doivent cependant de solliciter l’aide d’un conseiller clientèle auprès de l’une des nombreuses agences réparties un peu partout sur l’ensemble du territoire. D’après Laurent Monet :

« Le chef d’entreprise devra présenter des garanties. Il peut s’agir d’hypothèques sur les biens immobiliers, de la caution personnelle du dirigeant — en proportion de son patrimoine — ou de contre-garanties proposées par des organismes tels que Bpifrance ou Siagi ».

Laurent Monet.

Pour faciliter davantage la vie des emprunteurs, d’autres outils sont également mis à l’œuvre comme :

  • La modularité des échéances, avec suspension éventuelle ;
  • Les solutions permettant de protéger la trésorerie des entreprises face au retard de payement.

Et le dernier et non le moindre, le taux bas des intérêts qui affiche désormais une moyenne de 1,37%, mais qui peut varier en fonction de la durée de remboursement si l’on croit le directeur du marché des Professionnels à La Banque Postale qui s’est exprimé en ces termes :

« Pour être précis, les taux varient selon la durée du prêt. De 2 à 7 ans, l’échelle va de 0,75 à 2,60%, et pour une durée de 8 à 20 ans, elle s’étend de 1 à 2,90%, toutes banques confondues ».

Mickaël Le Nezet.

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